PHUKET : Les officiels responsables de Kamala Beach ont dit être dans l'incapacité de faire quoi que ce soit contre les vendeurs qui se déplace en scooter le long du front de mer – et qu’ils ne feraient rien tant qu’une autre plainte n’aura pas été déposée auprès du Bureau du Médiateur Provincial, aussi appelé le Centre Damrongdharma.

Tourisme,

L’histoire a été révélée quand The Phuket News a reçu des signalements indiquant que les visiteurs de cette plage étaient constamment importunés par des vendeurs de plage en scooter et saleng (scooter avec un sidecars) le long du front de mer, passage obligatoire pour accéder à Kamala Beach, le cimetière bloquant plus de 400 mètres d’accès.

“Nous devons sauter comme des lapins,  gauche, à droite, pour les éviter et les laisser passer. Hier, Hier, une “énorme brigade” deux roues a forcé son chemin à travers la foule de touristes” racontait un expat de longue date à The Phuket News.

“Avant il y avait des panneaux sur les arbres informant que les deux roues étaient interdit et qu’il est défendu de se garer sur le chemin d’accès à la plage. Maintenant ces panneaux ont disparu” explique t il.

“C’est une voie piétonne, pas une route, mais si vous voulez emprunter le chemin, vous ne pouvez pas le faire sur plus de quelques mètres avant qu’un scooter ou un salaeng ne surgisse face à vous, ou derrière vous, et se mette à klaxonner pour que vous lui laissiez le passage” ajoute t il.

Cet expat comprend que des véhicules aient à livrer des produits pour les restaurants, mais pourquoi garer son scooter sur la plage toute la journée.

Nopporn Karuna, chef adjoint de l’Organisation Administrative de Kamala (OrBorTor), a indiqué à The Phuket News connaitre le problème.

Cependant, M. Nopporn dit que son service est dans l’incapacité de prendre la moindre mesure pour résoudre ce problème – en ajoutant que l’OrBorTor de Kamala ne ferait rien tant qu’une plainte ‘officielle’ n’aura pas été déposée auprès du Centre Damrongdarma.

M. Nopporn signale également que la police de Kamala, tout comme l’OrBorTor, étaient responsables.

Le major Chaiyapol Kunnareumit, de la police de la route de Kamala a dit le contraire, le problème ne concernant pas une route publique.

“Il est de la responsabilité de l’OrBorTor de gérer et de contrôler Kamala Beach” dit le major Chaiyapol.

La position du  major Chaiyapol sur ce problème correspond au mandat officiel remis par deux gouverneurs de Phuket, dont le gouverneur Norraphat Plodthong, qui a clarifié quel service gouvernemental était responsable de la gestion des plages, conformément à la ‘politique provinciale de gestion des plages.

Interrogé si conduire un scooter le long du front de mer de Kamala était légal, M. Nopporn a répopndu “Absolument pas. C’est illégal”

“Aucun véhicule, qu’il soit celui d’un vendeur ou d’un riverain, n’est autorisé à circuler sur le front de mer, mais parfois nous ne pouvons pas les verbaliser sous peine de nous engager dans des disputes et des palabres, les vendeurs disant qu’ils doivent faire leur travail” poursuit M. Nopporn, en indiquant que les amendes pour conduire ou garer un véhicule illégalement sur le front de mer allaient de B200 à B1,000 par infraction.

M. Nopporn met également les touristes dans le même sac, signalant que la plupart des scooters sont ceux de touristes.

“Des officiels municipaux inspectent le secteur de Kamala Beach deux fois par jour : le matin et à la nuit tombée” dit il.

“Nous n’avons aucun panneau pour informer de l’interdiction de parking sur Kamala Beach” ajoute t il.

M. Nopporn n’a pas souhaité expliquer pourquoi de tels panneaux n’ont pas été installés.

“Je connais la situation. Nous avons essayé d’informer la population de cette interdiction, mais nous nous sommes rendus compte que c’était compliqué. Nous avons de nombreux problèmes à gérer à Kamala Beach” dit M. Nopporn.

“Si vous voulez que nous résolvions le problème, il faut que quelqu’un porte officiellement plainte auprès du Centre Damrongdhama de Phuket.

“Alors l’OrBorTor et la police de Kamala coopéreront avec le Bureau Maritime pour résoudre le problème. Cela prendra environ un mois, mais aujourd’hui personne n’a officiellement porté plainte” dit il.

The Phuket News rappelle que le Centre Damrongdarma dépend du Bureau du Médiateur de Thaïlande, dont le rôle est de recevoir les plainte contre des officiels qui échouent à réaliser leur devoir.

Article original : The Phuket News