
Opinion : Les bloqués du bac à sable need veulent un test et y aller
PHUKET : Le modèle du ‘bac à sable’ de Phuket à un gros problème, avec la quarantaine forcée de 13 touristes et les officiels annonçant en grandes pompes combien le ‘bac à sable’ et la réouverture du tourisme en Thaïlande allait aider à relancer l’économie thaïe, et l’on va vraiment découvrir ce qu’il va lui coûter.
Ces 13 touristes font partie des 14 passagers du vol Emirates EK378 atterri à Phuket le 6 Juillet. Sur ce vol, un passagers des EAU a été testé positif à son arrivée à l’Aéroport International de Phuket.
Et comme le veut la procédure du ‘bac à sable’ de Phuket, quand une personne est restée positive au COVID-19, elle est placée dans un établissement de quarantaine, tout comme les personnes à risque qui sont placées dans des établissements locaux de quarantaine (ALQ).
Selon les conditions d’entrée en Thaïlande dans le cadre du modèle du ‘bac à sable’ de Phuket, les touristes sont responsables de tous les frais liés à des mesures COVID et ont dû souscrire une assurance santé couvrant des frais minimum de US100,000 pour couvrir des coûts liés au COVID.
Ce qui éclate à la tête de ce modèle qui expédie des touristes ‘bac à sable’ testés négatifs dans des ALQ coutant B3,700 de plus par nuit simplement en les déclarant ‘à risque’, est que maintenant rien n’arrêtera une personne conduisant depuis la zone ‘écarlate’ de Bangkok – reconnue par les officiels thaïs comme la zone la plus contagieuse du pays – à Phuket et être autorisé à entrer sur l'île.
Les habitants de Bangkok n’ont besoin que d’un test PCR négatif de moins de sept jours pour entrer à Phuket. Une fois sur l'île, ils peuvent aller où ils veulent.
Aujourd’hui, les officiels thaïs ne peuvent pas expliquer pourquoi les arrivées nationales testées négatives peuvent se déplacer librement sur l'île pendant que des touristes testés négatifs au COVID-19 au cours des 24 dernières heures doivent rester en quarantaine pendant deux semaines.
Nous attendons des explications.
Pire, maintenant les officiels placent les gens en quarantaine car ils sont négatifs au virus, et placent des gens en quarantaine parce qu’ils sont positifs au virus.
Le Gouvernement Royal Thaï doit décider s’il fait confiance à ses propres tests qu’il impose aux voyageurs. Soit ils décident qu’ils font confiance aux tests PCR, soit il ne leur font pas confiance. Ils doivent choisir.
Dire qu’il faut attendre la période d’incubation revient à admettre que les tests sont inutiles.
Pendant que les officiels réfléchissent à leur prochaine décision, ils peuvent aussi réfléchir à combien de touristes ‘bac à sable’ songent à comment reporter leur voyage à Phuket à cause de ça.
Jeudi, 12 des 13 touristes ‘bac à sable’ bloqués en quarantaine ont demandé à rentrer chez eux aux EAU. "Tous étaient d’accord pour rentrer chez eux et les autorités sanitaires provinciales les ont autorisés à quitter l'île. Nous pensons à leur offrir des ‘privilèges spéciaux’ s'ils souhaitent revenir en Thaïlande à l’avenir." a déclaré le gouverneur de l’Autorité du Tourisme de Thaïlande (TAT) Yuthasak Supasorn.
M. Yuthasak a indiqué que les voyageurs du ‘bac à sable’ connaissent la possibilité d’une quarantaine de 14 jours s’ils sont considérés à risque, comme l’indique le formulaire de demande de Certificat d’Entrée (COE).
M. Yuthasak a aussi indiqué que tous les voyageurs qui choisissaient de rentrer “devraient” être remboursés par leurs hôtels, y compris des frais des tests COVID-19. En tant que responsable de l’agence qui a invité le monde à venir à Phuket dans le cadre du modèle du ‘bac à sable’, M. Yuthasak “devrait” pouvoir faire mieux que ça.
Ce qui “devrait” être appliqué est une politique de test et départ, dans laquelle les touristes ‘bac à sable’ testés négatifs au COVID-19 à leur arrivée à Phuket devraient être autorisés à poursuivre leurs vacances comme prévu, comme tout le monde dans le pays.
Article original : The Phuket News
https://www.thephuketnews.com/phuket-opinion-trapped-sandbox-tourists-need-test-and-release-80640.php