PHUKET: Plus de 40 employés d’établissements de divertissements se sont rassemblés hier devant le Provincial Hall pour demander au gouverneur de Phuket de les aider à faire face aux fermetures imposées de leurs établissements, les laissant sans aucun revenus depuis des mois.

Le groupe, emmené par Phromphiriya Thammaupat, comprenait des employés, des chanteurs et des musiciens des établissements de divertissement, des pubs et des bars de tout Phuket.

Leur demande, reçue par les vice gouverneurs de Phuket Vikrom Jakthee et Piyapong Choowong, lit “S’il vous plaît envisagez des mesures pour aider et assister les employés des services, des établissements de divertissement, des pubs et des bars de qui sont affectés par la fermeture des établissements.

“Envisagez l’assouplissement de l’ordre de fermeture des établissements de divertissement, des pubs et des bars pour que nous puissions ouvrir normalement comme auparavant, en nous laissant appliquer les mesures de contrôle du COVID-19 imposées par le Bureau Provincial de Santé Publique de Phuket (PPHO) aux établissements de divertissement.”

Cette requête demande la pitié du gouverneur de Phuket pour que le personnel puisse retourner au travail.

“Aujourd’hui nous sommes venus demander au gouverneur de trouver une solution pour notre groupe, car nous n’avons reçu aucune assistance directe. Aujourd’hui nous ne voyons pas la lumière au bout du tunnel, ni quand nous retournerons au travail. Nous ne pouvons plus supporter ça et nous ne savons pas comment nous allons vivre.” dit M. Phromphiriya.

M. Phromphiriya a signalé que les employés de la nuit étaient souvent vus comme des des stigmates sociaux.

“Le public nous considère comme un groupe à risque. En fait, le terme ‘groupe à risque’ n’est pas ce que nous ressentons, mais le gouvernement dit que nous sommes à risque. Nous travaillons honnêtement pour gagner notre vie.” dit-il.

Les aides du gouvernement, notamment avec le programme ‘We Win’ (Rao Chana) et le soutien aux personnes inscrites dans le cadre de la Section 33 du Social Security Act, n’aident que certaines personnes, et ne sont d’ailleurs pas suffisantes, dit M. Phromphiriya.

“En ce qui concerne les mesures les emprunts aidés soutenus par le gouvernement, quand les employés des établissements de divertissement contactent l’agence pour un prêt, ils n’acceptent pas car nous n’avons aucun revenu." a-t-il ajouté.

La chanteuse et propriétaire de café Usama Puenin demande des mesures partielles pour autoriser l’ouverture des établissements de divertissement avec des restrictions.

“Le problème est que les restaurants peuvent servir de l’alcool. Je demande la même chose.” dit-elle.

“Ne pouvons nous pas travailler quand les vendeurs d’alcool peuvent travailler dans les ‘zones jaunes’? Avez-vous oublié que les hôtels ont des restaurants et des lobbies où l’on joue de la musique en toute sécurité?” dit Mme Usama.

“Nous pouvons nous protéger au niveau individuel en empêchant les clients de nous approcher. Je pense que nous devrions être autorisés à ouvrir pour pouvoir travailler. 

En tant qu’auteur compositeur, je ne travaille plus depuis plus d’un an et je n’ai reçu aucune assistance. En ce qui concerne les aides du gouvernement, cela nous aiderait beaucoup, mais honnêtement nous n’en recevons pas.

“Nous sommes les premiers à avoir fermé et nous ne pouvons toujours pas travailler. Pourquoi, quand aurons-nous la chance de réouvrir? Pourquoi ne pas nous laisser ouvrir juste un peu? Il n’y a pas de problème à jouer seul ou à deux. De cette manière nous pouvons nous inscrire pour recevoir des aides et de compensation.” dit-elle.

Article original : Eakkapop Thongtub / The Phuket News

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