PHUKET : Le Dr Weerasak Lorthongkham, directeur de l’Hôpital Vachira, a présenté sa meilleure hypothèse sur la manière dont un nouveau né à l’hôpital peut se faire casser le bras, tout en présentant ses excuses pour l’incident.

Le Dr Weerasak, accompagné d’une équipe de médecins et d’infirmières, a tenu une conférence de presse ce matin depuis l’Hôpital Vachira pour répondre à la plainte, appuyée par des preuves, qu’un bébé de 15 jours avait eu le bras cassé pendant qu’il était à l’hôpital.

Le Dr Weerasak n’a pas reconnu la version des parents qui disaient que la fracture n’avait pas été diagnostiquée avant que les parents ne viennent rendre visite à leur bébé le lundi 6 Juin.

La conférence de presse avait été annoncée après la plainte des parents auprès de la Police de Phuket Town hier, alors que leurs précédentes demandes d’explications avaient toutes été ignorées.

Ce matin, le Dr Weerasak a répété les mêmes détails que ce que les parents ont donné à la police, que leur enfant était né à l’hôpital le 23 Mai et qu’il y était resté en raison d’un “appauvrissement en oxygène”. Le bébé avait du liquide amniotique dans les poumoin.

Le Dr Weerasak a très rapidement nommé les parents, Mme Atchara Chantrat et Mme Chakkrit Nimnoo, malgré le fait qu’ils avaient exprimé le souhait de conserver l’anonymat.

Le bébé a été pesé à 21h le 5 Juin. Le personnel a constaté que e bébé n’avait aucune difficulté à bouger les bras, dit le Dr Weerasak.

Les signes vitaux du bébé ont été enregistrés à 22h, moment pendant lequel le personnel a constaté que le bébé s’agitait pendant que ses bras, son torse et ses jambes étaient langés séparément. Le personnel a changé le lange en utilisant une seule pièce de tissus, dit-il.

Le bébé a ensuite été nourri et ses signaux vitaux ont une nouvelle fois été enregistrés, sans évaluer les mouvements, a-t-il ajouté.

A 6h le lendemain, le bébé dormait quand le personnel est venu enregistrer ses signes vitaux et le nourrir. Cela a une nouvelle fois été réalisé sans évaluer les mouvements, a-t-il continué.

A 9h le personnel a lavé le bébé. C’est à ce moment que le personnel a remarqué que le bébé ne pouvait pas déplacer son bras gauche, qui était en position pliée, dit-il.

Le bras était tordu le long du corps, et un pédiatre a été consulté pour un examen physique, dit le Dr Weerasak.

Aucune contusion n’a été constatée sur le corps, a-t-il indiqué.

Une radio du bras a été réalisée, confirmant que l'humérus était cassé, dit-il.

"Initialement, puisqu’il n’y avait aucune trace de contusion ou de blessure externe, nous avons présumé que ce qui avait causé la fracture du bras gauche du bébé était la manière dont il avait été emmailloté.” dit le Dr Weerasak.

“Notamment la manière dont le bras était tordu contre le corps et tourné vers le dos, exerçant une pression sur le coude en soulevant le bébé pour le placer conformément aux recommandations de soins.” dit-il.

“Des chirurgiens orthopédiques ont soigné le bébé de la manière à le rendre le plus confortable possible. Le médecin a placé un bandage pour maintenir le bras du bébé contre son torse pendant deux ou trois semaines sans avoir besoin de de chirurgie car les os des bébés se racommoderont entre eux. Des rendez-vous de suivis seront nécessaires une fois que le bébé aura quitté l’hôpital.” dit le Dr Weerasak.

"Moi-même et l’Hôpital Vachira adressons notre sympathie et présentons nos excuses pour cet incident. L’hôpital a mené une vérification préliminaire de cet incident et mettra en place un comité d’enquête afin de développer un système de soin de qualité et d’assurer la sécurité des patients.” dit le Dr Weerasak.

M. Chakkrit, le père du bébé, ne se satisfait pas de cette explication.

“Je ne sais toujours pas si nous parlons de la même chose. Il a beaucoup parlé de la suite des soins, mais pour donner la raison du bras cassé de mon bébé, il ne répond pas.” a déclaré M. Chakkrit.

“Il dit qu’ils doivent vérifier.” a-t-il ajouté.

M. Chakkrit se dit déçu de cette conférence de presse. 

“Nous avons demandé, et il ne peut pas répondre. J’attendrai de voir comment il nous aide. Je veux demander comment les gens veulent que leurs enfants soient traités? dit M. Chakkrit.

Article original : Eakkapop Thongtub / The Phuket News

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