PHUKET : Le chef de la Police Nationale le général Suwat Jangyodsuk a remis B100,000 à la femme du vendeur de nouilles touché par le tir d’un officier de police ivre sur Bangla Rd, et assuré que justice serait rendue dans cette affaire. 

Le vendeur de nouilles Aroon Thongplab a été touché à l’estomac par le caporal Pornthep Channarong de la Police Provinciale de Phuket peu avant 6h le 23 Février sur Bangla Rd. 

En moins de 24 heures, Pornthep a été dégradé et renvoyé de la Police Royale Thaïe, et est maintenant poursuivi pour tentative de meurtre, port d’arme dans un lieu public sans motif valable, et utilisation d’une arme à feu en public.

Son procès débutera le 28 Juin.

Le commandant de la Police de la Région 8 le lieutenant général Kitrat Panpetch s’est rendu hier auprès de la maison de la famille à Patong pour remettre un don.

Il était accompagné du chef de la Police Provinciale de Phuket le major général Pornsak Nuannoo et du chef de la Police de Patong le colonel Sujin Nilabodi. 

Le lieutenant général Kitrat a dit à la femme de M. Aroon, Kulthida Chananan, qu’il venait remettre B100,000 à la famille de la part du chef de la police nationale le général Suwat.

“Ne vous inquiétez pas de cette affaire, le chef de la police nationale a ordonné de résolument travailler sur cette affaire. La police n’aidera pas les mauvais policiers.” dit le lieutenant général Kitrat. 

“Le mauvais doigt, nous sommes prêts à le couper.” dit-il.

Avant hier, le seul soutien reçu de la Police Royale Thaïe par M. Aroon et sa famille avait été des fleurs et un don de B20,000 remis par la Police de la Région 8 le lendemain de la fusillade, ainsi qu’un don de B10,000 de la Police Provinciale de Phuket.

Une campagne de soutien lancée le mois dernier par un expat de Phuket pour venir en aide à Aroon avait permis de récolter B400,000 en une semaine.

M. Aroon a été paralysé par la balle, entrée par l’estomac et logée dans sa colonne vertébrale. Après sa sortie du coma, les médecins de l’Hôpital Vachira ont retiré la balle de la colonel de M. Aroon, sans parvenir à lui redonner l’usage de ses jambes.

C’est seulement après plusieurs mois de convalescence que M. Aroon a pu quitter l’hôpital pour rentrer chez lui à Patong. 

Mme Kulthida a expliqué qu’elle devait tout repenser pour l’avenir de sa famille car son mari ne pouvait plus travailler et faire vivre la famille. Le jeune couple, M. Aroon, 25 ans, et sa femme, 26 ans, ont deux enfants, une petite fille de 4 ans et un fils de 6 mois.

“Aroon souffre toujours des douleurs d’une opération des poumons et ne peut plus rien ressentir ni bouger le bas du corps, des hanches jusqu’aux orteils.” dit Mme Kulthida. 

“Heureusement, il peut ressentir et bouger le haut du corps. Il peut utiliser ses mains pour tenir une cuillère et une fourchette et manger normalement.” poursuit Mme Kulthida.

“Je souhaite remercier tous ceux qui m’aident pendant cette période difficile. Mon mari restera probablement handicapé toute sa vie, mais je garde espoir. S’il est en bonne santé, il pourra peut être suivre une thérapie physique qui lui permettrait de remarcher.” dit-elle. 

“Aroon entend tout ce que je lui dit et peut répondre par des gestes. Il peut parler, mais ça le fatigue beaucoup. Il incline la tête pour oui et bouge la main pour non.” dit-elle. 

“Il a dû être intubé pendant trois mois mais maintenant il respire seul.” a-t -elle ajouté.

“En ce qui concerne l’affaire, la cour a fixé la date de l’audience au 28 Juin. La famille de Pornthep ne m’a jamais contacté ni proposé d’aide. Sa mère sait ce qu’elle devrait faire.” dit-elle.

Article original : Eakkapop Thongtub / The Phuket News

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