
Vues de l’ile : Nous n’avons pas besoin d’une autoroute a 12 voies
PHUKET : Avec près de 20000 morts chaque année sur les routes la Thaïlande arrive en deuxième position derrière la Lybie (pays en guerre civile) pour ce qui est du nombre de morts le plus élevés sur les routes.
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A Phuket, peu de sécurité, une population dense, des conducteurs non qualifiés et un manque de contrôles se combinent pour augmenter de semaine en semaine le nombre de morts sur les routes.
L’artère principale de l’ile – Thepkrasattri Road – ressemble, pendant les
heures de pointe, a un parking, et les très couteux et très attendus projets de
construction n’améliorent pas le phénomène.
En dehors des heures de pointe, des ‘fantômes’ conduisent à contre sens; les
conducteurs changent de voie de manière hasardeuse sans avertir les autres
automobilistes, on s’arrête en plein sur la route parce que l’on a besoin d’aller
au 7-Eleven; salengs avancent avec une allure d’escargot le long de
la route, des camions surcharges, des ados un peu fou fou sans casque et en
scooter zigzaguent entre les files, les cars bloquant la totalité de la route en effectuant un demi-tour,
des taxis fonçant à toute vitesse et des conducteurs de vans prompt à la queue
de poisson… voilà une liste de préoccupations bien longue.
Tout ça sans mentionner l’état calamiteux de Thepkrasattri et des bypass roads.
Plusieurs projets de constructions sont réalisés de manière simultanée à travers
toute l’ile (mais qui a eu cette brillante idée) forcent le trafic sur deux
petites voies. Les ouvriers birmans charges de travailler sur ces routes – tells
des esclaves forcés de vivre dans des camps – sont également préoccupés par l’aboutissement
des travaux dans les délais prévus, mais incapable de réparer les dommages à la
route causes par une circulation incessante.
Alors que le gouverneur Chamroen Tipayapongtada a raison de dire que quelque
chose doit être fait pour les routes de Phuket, ce n’est pas une autoroute a 12
voies ni un tram circulant le long de Thepkrasattri Road qui résoudront le problème.
Ni des lois, ni des baths ni des lourdeurs bureaucratiques ne résoudront le problème
non plus.
Il faut simplement interdire aux gens de se garer sur Thepkrasattri.
Ce qui est censé être une route à 6 voies est réduit à 4, voire même 2 voies lorsque
l’on approche de Phuket Town.
Phuket n’a pas besoin de nouveau projet de construction, surtout après les résultats
médiocres des tunnels sur le bypass road. Phuket a besoin que ses artères
soient nettoyées.
Peindre les trottoirs le long de Thepkrasattri en rouge et blanc et, encore
plus important, faire respecter les lois, dans ce cas l’interdiction de s’arrêter
ou de stationner. Il serait très simple de demander à la police d’arrêter de racketter
les entreprises pour se mettre à racketter les automobilistes gare le long e la
route.
Le taux de morts sur la route à Phuket prend des proportions épidémiques. Construire
plus de routes ne résoudra pas le problème, qui est, en soit, une faillite systémique
du gouvernement.
Oui, il y aura de l’exaspération, des mécontentements et un grand brouhaha de chaque
personne qui devra se garer au coin de la rue pour aller acheter ses cigarettes
et ses bières. Mais honnêtement, ils peuvent bien marcher, puisque les maladies
du cœur sont la cause primaire de décès en Thaïlande. Et, au final, ce n’est
pas si cher payé pour qu’une famille de quatre personne sur un scooter ne finesse
pas éparpillée sur la chaussée et en une des journaux du lendemain.
Article original : Desmond Farang