Réservations à l’avance, tours normés, nombres limités, l’avenir du tourisme à Maya Bay
PHUKET : “Le Dr Thon et les responsables du DNP sont d’accord que le tourisme de masse ne sera plus jamais autorisé à Maya Bay.”
Quand le site réouvrira, les touristes de Maya Bay devront réserver à l’avance parmi un nombre limité d’excursions.
Après des inspections de la réhabilitation de Maya Bay, à Koh Phi Phi Ley, le biologiste marin Thon Thamrongnawasawat publiait sur sa page Facebook que la mission de restauration de l’écosystème de Maya Bay était toujours en cours et durerait encore au moins deux ans.
“Nous avons maintenant presque atteint notre objectif de régénération de l’écosystème originel de Maya Bay. Le DNP finalise en ce moment les plans de gestion du tourisme, en calculant le nombre approprié de visiteurs autorisés afin de prévenir les dégâts dûs au tourisme de masse, et en mettant en place des mesures pour s’assurer que le fragile écosystème de la baie sera protégé des impacts du tourisme” dit M. Thon.
Il a signalé qu’après 10 mois de fermeture de la baie par le DNP, la première phase de restauration environnementale avait permis à la nature de se ‘soigner’ des dégâts des activités touristiques intensives. Le nouveau plan de gestion du tourisme à Maya Bay a été établi lors de la seconde phase de cette restauration environnementale.
“Le principal problème est de déterminer et d’appliquer des quotas de visiteurs à Maya Bay” dit il.
“Dès à présent, les touristes devront réserver leurs excursions parmi un nombre limité de places à destination de Maya Bay. Les visiteurs individuels ne seront pas autorisés à visiter la baie seuls; chaque excursions dans la baie ne comptera pas plus de 300 personnes par excursions, et ne durera pas plus de 60 minutes.”
M. Thon et les représentants du DNP ont insisté sur le fait que le tourisme de masse ne serait plus jamais autorisé à Maya Bay.
“Nous voulons restaurer la nature originelle et intacte de Maya Bay après les cicatrices du tourisme de masse, et la préserver car c’est un sanctuaire marin de premier plan au lieu d’exploiter sa beauté naturelle au profit d’un tourisme incontrolable.
Source : The Nation
Article original : Pratch Rujivcanarom / The Thaiger & The Nation