Opinion : Oublier de sortir les poubelles
PHUKET : QUelle pouvait être la colère des compagnies d’excursion en bateau du Chalong Pier après la débâcle de la semaine qui a poussé le gouverneur de Phuket Phakaphong Tavipatana ordonner que les piles de déchets entassées le long du quai soient ramassées?
Ramassez les poubelles est probablement la tâche la plus simple d’une administration locale, et pourtant tant d’entre elles à Phuket sont incapables de la faire. AU Chalong Pier ce n’est même pas une administration locale qui est concernée, c’est l’Organisation Administrative Provinciale de Phuket (PPAO, ou OrBorJor), l’administration responsable des opérations essentielles du gouvernement.
Il faut aussi se rappeler que le PPAO s’est battu pour obtenir la gestion du Chalong Pier lors de son ouverture en 2001. Nous aurions pu deviner que c’était une question d’argent, et encore plus quand des opérateurs privés se sont vus retirer leurs concessions après des accusations indiquant qu’ils faisaient payer des frais d’amarrage exorbitants.
Lorsque le Chalong Pier a ouvert le président du PPAO, Wisut Santikun, déclarait que la gestion annuelle coûterait environ B3 millions, pour des revenus estimés à B4 millions. Une partie de ce million de baht d’excédent devait servir à rénover le quai.
Mais avec des revenus tels que ceux ci, on se demande où va l’argent?
Rappelons également que le PPAO collecte une taxe de 1% du prix des chambres louées par les touristes. Cette taxe avait été introduite à la condition que le PPAO finance des sauveteurs sur les principales plages de Phuket. Mais cette responsabilité n’est plus la sienne. Elle a été abolie par l’ancien gouverneur de Norraphat Plodthong afin de ‘résoudre’ la crise des sauveteurs que le PPAO ne parvenait pas à résoudre. Maintenant personne ne sait où vont les B20 millions par an qui servaient à financer les sauveteurs.
Apparently tout disparait dans le budget annuel du PPAO, qui apparemment ne permet pas d’assurer le ramassage des ordures dans un site touristique clé de Phuket où des milliers de touristes passent chaque jour, peut être pour montrer comment le PPAO prend soin de l'île en se moquant d’une des tâches les plus primaires d’un gouvernement.
Article original : The Phuket News