Nouveau rebondissement dans la bataille pour la propriété de l’éléphant
PHUKET : La bataille pour la propriété d’une femelle éléphant d’un camp de Phuket a pris un nouveau tournant lorsque le propriétaire du camp a présenté à la police des documents d’enregistrement concernant le même éléphant, mais sous un nom différent.
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Les nouveaux documents d’enregistrement, présentés hier par l’Amazing Bukit Safari Camp de Chalong au chef adjoint de la police d’Ao Nang le lieutenant-colonel Winai Poonsawat indiquent que l’éléphant s’appelle “Srinuan”.
A l’origine, plaidant être le propriétaire de l’éléphant, le propriétaire du camp avait présenté des documents d’enregistrement pour un éléphant appelé “Nampetch”.
Depuis, le camp a présenté deux autres séries de documents pour ce même éléphant, comportant les mêmes informations d’enregistrement, y compris le même numéro de puce électronique – mais pour des éléphants portant des noms différents.
Alors que les nouveaux documents d’enregistrement présentés, concernant “Srinuan”, montrent les mêmes informations que les premiers documents présentés concernant “Nampetch”, le camp n’a pas été en mesure de fournir d’explication – ni de preuve attestant – du changement de nom.
Cependant, le camp maintient qu’il a acheté l’éléphant 1.4 millions de baths en Février auprès de Raewat Chernkaew, 54 ans, de la province de Trang.
M. Raewat a indiqué à la police qu’il avait lui acheté l’éléphant pour 500,000 baths il y a plus de 10 ans auprès d’un homme connu sous le nom de M. Norkam, qu’il n’a jamais revu depuis.
Le colonel Winai, a toutefois indiqué à la presse que ses officiers avaient recherché la trace de M. Norkam.
“Il existe” fut tout ce que le colonel Winai indiquât quant aux vérifications des origines de l’éléphant.
Le colonel Winai a été chargé de mener l’enquête sur la propriété de l’éléphant après que les frères Wan et Somsak Reangngern se soient manifestés le mois dernier clamant que cet éléphant s’appelait en réalité “Yo” et avait été volé à Ao Nang, Krabi, en 2003.
Les frères ont déposé plainte et réclament l’éléphant en nom et place de leur frère M. Chorp, qui disent-ils en est le vrai propriétaire.
Pour soutenir leur réclamation, ils ont présenté des documents d’enregistrement indiquant le numéro de puce électronique 121-675-455 – qui correspond avec la puce implantée dans l’éléphant à l’exception de la lettre “A” manquante à la fin.
Le numéro de la puce mentionné dans les deux séries de documents présentés par le camp – 121-675-544 – ne correspondant pas à la puce de l’éléphant.
A savoir, “Yo” était pleine lorsqu’elle a été volée en 2003. Cependant, aucun official n’a évoqué la recherché de son petit.
Le colonel Winai a indiqué hier qu’il s’était rendu dans le camp personnellement pour prendre la ‘garde légale’ de l’éléphant pendant la durée de l’enquête, en précisant que l’éléphant resterait dans le camp jusqu’à nouvel ordre.
Il n’a pas apporté de précisions si le camp pourrait continuer à profiter de l’éléphant pendant ce temps.
“Nous devrions ramener l’éléphant à Krabi, mais le camp a présenté des documents d’enregistrement. Nous ne savons pas si ces documents sont authentiques. Pour le moment nous ne pouvons que saisir l’éléphant” dit-il,
“L’éléphant pourrait ne pas quitter le camp. Le camp devra s’en occuper (tant que l’enquête est en cours)” ajoute t il
Entre temps, le colonel Winai recherchera confirmation auprès des deux bureaux ou l’éléphant a été originalement enregistré: le premier dans le district de Chumphon Buri dans la province de Surin au nord-est de la Thaïlande; le second dans le district de Mae Ramat dans la province de Tak au nord-ouest de la Thaïlande près de la frontière avec la Birmanie.
“Nous devons envoyer des courriers aux bureaux concernés pour confirmer quels documents d’enregistrement sont authentiques” dit-il.
“Nous allons devoir demander au centre d’étude des éléphants et à l’institut national de la recherché sur les éléphants ainsi qu’aux services de santé de la province de Surin d’envoyer une équipe d’officiels professionnels pour vérifier l’éléphant et les documents” signale le colonel Winai.
“Ces démarches prendront du temps” ajoute-t-il.
“Nous pensons qu’après avoir pu confirmer l’identité réelle de l’éléphant nous seront en mesure de résoudre cette affaire sans qu’aucune des deux parties aille au tribunal” termine le colonel Winai.
Article original : Eakkapop Thongtub / The Phuket News