Mauvais poisson d’Avril
PHUKET : Le gouverneur de Phuket Phakaphong Tavipatana a rappelé au public de ne pas partager de fausses informations aujourd’hui 1er Avril, le jour des poissons d’Avril, appelé en thaï “Wan Go-hok”, le “Jour des Mensonges”.
Le gouverneur Phakaphong a demandé de “Ne pas divulguer ou partager de fausses informations le 1er Avril, Wan Go-hok. Le Computer Crimes Act s’appliquera.”
Ce rappel intervient alors que Phuket a été à la une des fausses informations, parmi lesquelles une indiquant que de nombreux étrangers arrivaient toujours à Phuket, dénoncée par le porte parole du Ministère des Affaires Étrangères Natapanu Nopakun.
M. Natapanu a indiqué qu’une enquête avait été réalisée et que les officiels de l’immigration avaient confirmé que l’information était fausse.
“Entre le 26 et le 30 Mars seuls 800 étrangers sont passés par l’immigration à Phuket. La plupart quittait le pays” dit il.
“En ce qui concerne les étrangers qui sont arrivés à Phuket, la plupart avait des permis de travail” a t il ajouté.
Le Centre Anti Fake News a réfuté les fausses informations partagées sur les réseaux sociaux thaïs, notamment celle disant que de nombreux travailleurs étrangers étaient bloqués au pont de Phuket, en signalant que les travailleurs n’étaient pas autorisés à quitter l'île pour rentrer chez eux.
La publication montre une photo des ponts reliant Phuket au continent et l’image d’une foule de travailleurs étrangers.
Dans son rapport, le Centre Anti Fake a indiqué que le Département des Relations Publiques avait ouvert une enquête et confirmé que cela n’était pas vrai.
“L’enquête a révélé que l’incident (la photo de la foule de travailleurs étrangers) datait du 24 mars 2020, au deuxième checkpoint de Mae Sot, où des travailleurs birmans attendaient pour franchir le checkpoint temporairement fermé pour prévenir la propagation du COVID-19” indique le rapport.
“C’est pourquoi nous demandons au public de ne pas croire de telles informations et demandons votre coopération : ne publiez pas et ne partagez pas ces informations sur les réseaux sociaux.
“La conclusion de cette histoire est : Non, elle ne devrait pas être partagée” termine le rapport.
Article original : The Phuket News