
Les deux russes racontent leur ‘possession illégale de corail’
PHUKET : Les deux russes, qui sont bloquées en Thaïlande en attendant d’être jugées pour possession illégale de corail, ont raconté comment elles en étaient venues à être en possession de ce corail.
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Les femmes – deux étudiantes russes en vacances, Liliya Karmanova, 20 ans, et son amie Polina Likman, 21 ans – ont été arrêtées par la police de Karon et détenues par le Tribunal Provincial de Phuket après une plainte du Département des Ressources Maritimes et Côtières (DMCR) de Phuket.
La plainte a été déposée après un renseignement, communiqué par une personne que le DMCR et la police de Karon identifiaient alors comme un “voisin”, qui avait indiqué avoir aperçu Melle Karmanova verser de l’eau de javel sur des coraux dans son bungalow de Karon.
Les deux jeunes femmes avaient été libérées sous une caution de B40,000 chacune, leurs passeports sont confisqués pendant en attendant leur jugement par le Tribunal Provincial de Phuket, indiquait mercredi le capitaine Channarong Prakongkue de la police de Karon à The Phuket News.
Si elles sont jugées coupables, elles risquent B20,000 d’amende et un an de prison, dit il.
Cependant, s’exprimant auprès de NGS, site d’information de Novosibirsk en Sibérie, Melle Karmanova a expliqué que le “voisin” était en fait la propriétaire de Nan Inn Bungalow à Karon, ou séjournaient les deux russes.
Melle Karmanova a également expliqué que Melle Likman et elle même avaient acheté les coraux “à un thaï sur la plage”.
Melle Karmanova a aussi signalé que Melle Likman et elle s’étaient présentée de bon gré au poste de police de Karon en apprenant qu’un mandat d’arrêt avait été émis pour Melle Karmanova.
Les femmes ont acheté les coraux et les coquillages à un thaï pour B100 le 26 Janvier, explique Melle Karmanova.
“Nous savons que c’est illégal de ramasser du corail ‘brut’ en Thaïlande, mais nous ne le savions pas pour les souvenirs fabriqués à partir de corail ou de coquillages. C’est pourquoi nous étions sûres de ne rien faire d’illégale en achetant ces coraux” dit elle.
En rentrant à leur bungalow, les femmes ont parlé à la propriétaire de leurs nouveaux ‘souvenirs’, mais la propriétaire commençait à se plaindre de l’odeur et a interdit aux jeunes femmes de de conserver les coraux et les coquillages dans le bungalow, ajoute t elle.
Melle Karmanova a précisé qu’à cause de leur niveau d’anglais, elle et Melle Likman avaient compris que la propriétaire les mettait en garde quant à des problèmes à l’aéroport.
Mais, Melle Karmanova a expliqué “Nous avons pensé que nous pourrions laisser les coquillages et les coraux ici. Cela ne nous inquiétait pas trop”
“Le lendemain nous avons essayé de nettoyer le corail et les coquillages avec du détergent pour ne pas que la propriétaire se plaigne de l’odeur” continue Melle Karmanova.
“Peu après, elle est arrivée en courant et nous a dit de remettre le détergent dans la bouteille car c’était un produit chimique nocif, ce que nous avons fait. Nous avons ensuite remis le corail et les coquillage des un sac et l’avons laissé dans le jardin pour ne pas fâcher la propriétaire” poursuit elle.
Les jeunes femmes voulaient ensuite les rejeter à la mer, dit Melle Karmanova.
Après cela, les jeunes femmes sont sorties et rentrées plus tard au bungalow, quand elles ont appris la visite de la police, elles se sont alors présentées au poste de police de Karon, ou elle ont été placées en état d’arrestation.
Les deux femmes ont ensuite été libérées sous une caution de B150,000 – et non pas B40,000 comme indiqué précédemment par le DMCR – grâce à l’aide d’un avocat engagé par les parents de Melle Karmanova, signale NGS.
Après leur libération, les deux femmes sont rentrées dans leur bungalow et ont discuté avec la propriétaire de l’hôtel, qui a accepté leurs excuses et dit qu’elle était peut être allée trop loin en appelant la police, poursuit NGS.
Melle Karmanova et Melle Likman devraient être jugées sous 48 jours.
Leurs passeports ont été confisqués par les autorités afin qu’elles ne quittent pas le pays, comme le veut la procédure, les étrangers étant considérés susceptibles de quitter le pays avant leur jugement.
En plus de la peur d’aller en prison, Melle Karmonova est inquiète pour ses études car elle devra prouver pourquoi elle ne sera pas en mesure de participer aux cours, rapporte NGS.
Le père de Melle Polina a indiqué que les deux familles avaient dû souscrire des prêts pour couvrir les frais de justice et le ‘séjour forcé’ des deux jeunes femmes en Thaïlande.
“Polina et moi sommes reconnaissantes envers nos parents qui font tout ce qu’ils peuvent pour nous aider. Ils nous manquent beaucoup” dit Melle Karmonova.
Article original : The Phuket News