Les dangers auxquels être attentif à la plage
La dernière fois dans Safe Waters nous avons abordé les consignes à respecter en cas d’urgence à bord de bateaux. Cette fois, nous répondons à une autre interrogation : A quels dangers doit-on s’attendre à la plage ?
Dans cet article, le Dr Rob Brander de l’université de New South Wales – l’université étudie les risques sur la plage et la manière de les éviter – identifie quatre principaux dangers qu’un baigneur peut rencontrer à la plage.
Courants
Les courants sont le plus gros danger sur les plages, encore plus pendant la
saison basse, et si vous décidez de nager en dehors des zones balisées par les
drapeaux jaune et rouge, vous serez probablement en train de nager dans des
zones ou les courants sont forts.
Les courants sont formés par de très étroits et puissants mouvements de la
masse d’eau se déplaçant depuis la cote vers le large et cassant les lignes de
vagues. C’est d’ailleurs le meilleur moyen de les repérer. Les zones affectées
par les courants semblent toujours plus calmes et plus sures. Ne vous laissez
pas avoir, ce qui a l’air sur est en fait un dangereux piège.
Si vous êtes pris par les courants, la première chose à faire est de ne pas paniquer, les courants ne vous entraineront pas sous l’eau. Deuxième chose, surtout n’essayez pas de nager contre le courant en direction de la cote, ces courants sont trop puissants et même un nageur très expérimenté ne s’en sortirait pas. Il faut nager parallèlement au ravage pour pouvoir vous sortir du courant et seulement une fois à l’abri du courant nager en direction de la plage. Si d’autres personnes sont présentes sur la plage, faites leur signe en levant les bras pour attirer leur attention.
Vagues
L’un des principaux risqué sera représenté par les vagues, qui peuvent
atteindre à Phuket jusqu’à 3 mètres pendant la saison basse. Contrairement aux
courant, les vagues sont souvent bien visibles, mais cela n’empêche pas les
baigneurs de nager sen évaluer le danger potentiel. Pensez toujours à prendre
quelques minutes pour observer l’océan avant de vous jeter à l’eau.
Les pires sont les énormes vagues formant des rouleaux, bien arrondies au niveau de la crête avant de s’abattre violement sur la plage. Elles sont la principale cause de blessures à la colonne vertébrale en Australie. Si vous êtes pris dans une telle vague, pensez à étendre les bras et à protéger votre tête et votre dos.
Second ros danger, les vagues vicieuses se formant une fois de temps en temps là où il n’y en a pas d’habitude. C’est une vague soudaine et rapide, suffisamment puissante pour surpasser un adulte et l’emporter au large. Cest pourquoi il ne faut jamais tourner le dos à l’océan et toujours faire attention aux rythmes que prennent les vagues.
Animaux marins
Quelquefois les requins font les gros titres des médias locaux, mais à dire vrai
dans le monde réel on ne les voit jamais à proximité de Phuket et de ses plages.
Cela ne veut pas dire que la faune marine locale est sans danger. Au moins deux
types de ‘bêtes’ peuvent poser problème, les méduses et les Bluebottles (aussi
connus sous le nom de ‘guerrier portugais’). N’oubliez pas non plus que des
oursins et d’autres organismes peuvent être assez désagréables, mais pas
mortels.
Le meilleur conseil est de ne pas toucher et de bien regarder où vous mettez les pieds, à la fois au bord et dans l’eau. Si quelque chose vous pique, consultez rapidement les secours ou un spécialiste.
Rochers
Chaque année, des parties de pêche sur les rochers résultent en de nombreux décès.
Les rochers sont exposés a de puissantes vagues et sont toujours très glissant,
et s’extraire de l’eau si vous tombez d’un rocher est extremement difficile,
quasi impossible.
Toutes les consignes de précautions concernant les vagues sont applicables aux rochers : observer les vagues, ne pas tourner le dos a l’océan (les vagues les plus sournoises peuvent sortir de nulle part), faite attention à chaque pas que vous faites.
Un autre point doit être abordé, plonger d’une falaise à Phuket est une très mauvaise idée, peu importe le moment de l’année.
References www.scienceofthesurf.com
Article original : Anton Makhrov