
Le bureau du bouddhisme y va en douceur avec les temples de Phuket
PHUKET : Le bureau national du bouddhisme de Phuket autorisera a continuer a vendre des objets et artefacts au touristes au temple Ladthiwanaram – “Wat Tai” a Chalong – pendant la durée de l’enquete sur les irrégularités supposées.
Le chef du bureau national du bouddhisme de Phuket, Winya Paladkwa, a révélé cette information lors d'une première inspection d’une chapelle située dans l’enceinte du temple.
Cette opération est accusée de gonfler les prix des objets et artefacts pour les touristes chinois débarquant par cars entiers, la légalité du bâtiment est également remise en cause.
C’est une opération privée qui n’a pas été mise en place par le temple, explique M. Winya.
“Le temple a désigné Pairoj Nokbanjong représentant chargé de conclure un contrat d’une année avec Somkiet Kaewsakul, pour la location d’un secteur du temple pour un montant de B50,000 par mois. Le contrat a débuté en 2013 et a été renouvelé chaque année depuis” dit M. Winya.
“Nous avons découvert qu’une condition du contrat est illégale” ajoute t il.
“Les Contrats de locations dans l’enceinte d’un temple pour une durée de trois ans ou moins n’ont pas besoins d’etre soumis a l’approbation des autorités. Cependant, ce contrat stipule que le contrat a pour but le ‘profit’– et tout contrat stipulant cet objectif doit être signalé au bureau national du bouddhisme a Bangkok” explique M. Winya.
“Pendant ce temps, nous devons décider si nous suspendons ou non l'opération pendant la durée de l’enquete” dit il.
Somkiet Kaewsakul, responsable de Puttatham Co Ltd, qui signifie littéralement “Vertue Bouddhiste Co Ltd”, a indiqué a la presse lors de l’inspection “Des touristes chinois visitent le temple depuis plus de 10 ans. Les cultures chinoises et thaies sont très différents, et parfois cela peut nuire à l'image du bouddhisme. Donc nous avons érigé ce bâtiment afin qu’il ressemble a un temple et ainsi permettre aux touristes de comprendre comment se comporter lorsqu’ils se trouvent dans l’enceinte du temple.
“Les objets et artefacts sont tous ‘vrais’. Nous ne forçons personne a les acheter. Les prix varient de B1,000 a plus de B10,000” dit il.
“Nous avons aussi demandé aux moines de donner de l’eau sacrée aux touristes, pour la bonne fortune. SI les bouddhistes pensent qu’il ne faut pas le faire, nous arrêterons” ajoute M. Somkiet.
Phra Kru Metta Pirom, supérieur de Wat Mongkol Nimit a Phuket Town et superviseur de l’administration de tous les temples du diocèse de Muang Phuket, a défendu le bâtiment malgré la tentative évidente de le faire passer pour une chapelle bouddhiste.
“Il n’y a pas de ‘fausse’ chapelle. L’emplacement du bâtiment est loué par une entité privée qui y a construit un bâtiment commercial” dit il.
“La structure est de style thaï, identique temple, c’est ce qui provoque cette confusion” ajoute t il.
“Lorsque le contrat de location aura expiré, le bâtiment sera la propriété du temple” explique Phra Kru Metta Pirom.
“Au sujet des objets et artefacts aux prix surévalués et de la vente de faux, c’est au locataire de s’en préoccuper. Le temple n’est pas impliqué dans cette activité. Si les bouddhistes veulent que nous contrôlions l'opération, alors le supérieur de Wat Tai enquêtera” dit il.
Article original : Eakkapop Thongtub / The Phuket News