
Le ballet de Bangla
PHUKET : La récente intervention de la police sur les bars de Patong, précisément ceux situés sur Bangla Rd, vise à faire respecter la loi commandant a tous les établissements de fermer à minuit, 1h pour ceux de la ‘zone de divertissement’.
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Ces interventions sont habituelles a Patong, tous les ans ou tous les deux ans les autorités et les propriétaires de ces établissements rejouent leur dance pour définir quelle somme paieront les propriétaires pour que leurs établissements puissent être autorisés à rester ouvert après les horaires légaux de fermeture.
Comme le savent ceux qui vivent là depuis longtemps, ces ’interventions’ sont l’exception qui confirme la règle voyant les établissements de Bangla Rd rester ouverts jusqu’au petit matin. Comme on a pu le voir à Patong, nombreux sont les établissements qui restaient ouvert jusqu’à 4h ou 5h, ou même en continu – aux heures les plus lucratives pour vendre de l’alcool aux hordes de touristes qui déambulent sur Bangla Rd pendant la haute saison.
La récente pétition initie par Weerawit Krueasombut, le président de l’association des établissements de divertissement de Patong, ainsi que par Preechawude “Prab” Keesin demandant la permission pour ces établissements de pouvoir rester ouverts jusqu’à 5h – si elle aboutit – percera un trou dans les poches de ceux qui profitent de tels paiements de la part des propriétaires.
Cependant, étendre les horaires légaux d’ouverture, si cela est fait de manière appropriée, pourrait également faire disparaitre la main mise d’officiels corrompus sur ce secteur tout en voyant augmenter les revenus des municipalités locales. Si des licences autorisant les bars et clubs à fermer plus tard était mise en œuvre – contre le paiement d’une taxe annuelle – alors les propriétaires la paieraient avec plaisir. Cela signifierait simplement payer une taxe officielle, et non plus verser des dessous de table po obtenir le même résultat.
Autoriser les établissements à fermer plus tard rendrait Patong, ou même Phuket, moins lucratifs pour des officiels corrompus – qui chercheraient alors d’autres potentielles sources de revenus.
Les revenus générés par des licences autorisant des horaires d’ouvertures étendues pourraient être employés à résoudre des vrais problèmes dont doit s’occuper la municipalité, installer un système de vidéosurveillance qui fonctionne réellement, investir dans un réseau de canalisations permettant d’éviter les inondations lors de la saison des pluies, réparer les nids de poule sur les trottoirs et les routes, financer plus de patrouilles de police touristique, et la liste est encore longue.
Des bonnes idées ? Evidement. Mais il est bon de rêver
Article original : The
Phuket News