La femme qui a publié de fausses informations sur le virus à Phuket inculpée selon le Computer Crimes Act
PHUKET : La femme qui a publié une photo d’un étranger évacué en ambulance de l’Aéroport International de Phuket en déclarant que cette personne était morte du coronavirus de Wuhan s’est présentée devant la police pour reconnaître les charges retenues contre elle selon le Computer Crimes Act.
La femme en question s’est présentée à la Police de Sakoo samedi pour reconnaître les charges retenues contre elle, a confirmé le vice gouverneur de Phuket Supoj Rotreuang Na Nongkhai, présent au poste de police à ce moment là.
Etaient également présents pour son interrogatoire le chef de la Police de Sakoo le colonel Kaken Nikrahatchai, les capitaines Sira Lertthaisong et Nirut Krabuanrat, ainsi que le directeur du Département des Ressources Humaines et Légales d’Aéroport de Thaïlande à l’Aéroport International de Phuket (AoT Phuket).
Le vice gouverneur Supoj a expliqué que la Police de Sakoo avait convoqué cette femme à un interrogatoire et à la lectures des charges retenues contre elle.
Le nom de cette femme n’a pas été dévoilé dans le rapport d’interrogatoire, bien que la publication soit parue sur le compte Facebook de “Konnika Jampaburee”.
La publication montrait une photo d’une personne sur un brancard couverte d’un drap blanc et emmenée hors de l’aéroport vers une ambulance. La photo était accompagnée du message en thaï “Un mort à l’Aéroport International de Phuket #Chinese”.
Le Dr Sutsinee Sakswut, médecin de l’aéroport en service ce jour, avait confirmé que personne n’était décédé de la “grippe de Wuhan” à l’aéroport. “Cette publication est fausse” disait elle.
Une femme a eu un ‘malaise’ dans le Hall des Arrivées du Terminal International et a été conduite au Bangkok Hospital, expliquait le Dr Sutsinee, ajoutant que la touriste avait été libérée de l’hôpital le lendemain.
Le vice gouverneur Supoj confirmait le 31 Janvier qu’AoT Phuket avait porté plainte auprès de la police dans le cadre du Computer Crimes Act.
Le vice gouverneur Supoj a rappelé que selon la Section 14 (1) du Computer Crimes Act il est illégal pour toute personne de commettre un acte qui “implique de télécharger sur un système informatique de fausses données, totales ou partielles, ou de fausses informations, de manière à nuire à un tiers ou au public.”
La peine encourue est de cinq ans de prison et B100,000 d’amende, a t il ajouté.
“Avant de publier des informations sur les réseaux sociaux, vérifiez que cette information est correcte et pensez aux conséquences de votre publication. Dans ce cas, l’image de Phuket a été atteinte, c’est pourquoi nous prendrons des mesures ‘sérieuses’ contre ceux qui publient de fausses informations et violent la loi” a déclaré le vice gouverneur Supoj.
La femme a dit au vice gouverneur être désolée de ce qu’elle avait fait sans vérifier si son information était vraie ou non.
Elle a déjà supprimé sa publication.
Elle a également déclaré “Avant de publier ou de partager quoi que ce soit en ligne, vérifiez que cela soit vrai. Je ne le referai plus, j’ai compris la leçon.”
Article original : The Phuket News