Des petites initiatives pour nettoyer l’environnement
PHUKET : Dans l’une de ses dernières publications, “La civilisations et ses mécontents”, Sigmund Freud, l’un des plus grands esprits du XXème siècle, argumentait que l’humanité avait un ‘désir de mort’, une capacité volontaire à l’autodestruction. “Le but de la civilisation était” dit-il, “de combiner les individus, les familles, les races, les peuples et les nations dans une grande unité, l’unité de l’de l’humanité. Mais il ajoutait, “l’instinct naturellement agressif de l’Homme, l’hostilité de chacun envers l’autre, et de l’autre envers chacun, est en opposition avec cette idée de civilisation.”
Maintenant, Presque 90 ans plus tard, cette observation semble toujours d’actualité. Bien sûr, Freud pensait essentiellement à l’appétit insatiable de l’humanité pour la guerre, bien conscient que dans l’Allemagne des années 30 Hitler renforçait son armée. Cependant, s’il avait été encore vivant aujourd’hui, Freud serait certainement avisé que, malgré les champs de bataille de la guerre, la plus grande menace que fait peser l’Homme sur notre environnement, par son égoïsme et sa cupidité, est un problème bien plus sérieux sur le long terme, qui met en danger l’existence de notre planète.
Quiqu’onque prend soin de notre environnement et de notre héritage naturel
connait les éléments clé. En tête le changement climatique, regroupant
l’augmentation du niveau des océans et l’augmentation de la température de ces
mêmes océans, la pollution de l’atmosphère et de l’eau, la surpêche, la
déforestation et la destruction de l’habitat naturel des espèces animales, le
braconnage, les incendies de champs et forêts pour libérer de la place pour les
cultures, la gestion des déchets et sur terre et en mer.
L’année 2016 ne fut pas seulement la plus chaude de l’histoire, mais elle a
aussi été caractérisée par une suite d’évènements climatiques extrêmes : crues
éclairs, cyclones, glissements de terrain, sécheresses et inondations. Les
estimations tablent sur un investissement mondial d’un billion de livres chaque
année pour développer les énergies renouvelables (le billion renouvelable) afin
de nous assurer de pouvoir nous dégager des énergies fossiles qui plus que tout
autre élément, sont la cause du réchauffement climatique.
Phuket est-elle en danger? Oui, elle l’est. Et pour trois principales raisons.
La première, son impressionnant développement économique, ses infrastructures
s’étant tellement développées de manière anarchique que des niveaux de
pollutions inacceptables ont été atteints; Deuxième, car c’est une ile, donc
encerclée par les eaux – plus sensible aux contaminations et aux changements
climatiques que les masses continentales – qui sont la clé de son bien-être;
Troisième, car dans un environnement tropical les écosystèmes sont
littéralement décimés par le changement climatique – les récifs coralliens en
sont le meilleur exemple – bien plus rapidement que ce qui a pu être imaginé. Les
systèmes tropicaux sont inévitablement plus en danger, car ils ont évolués avec
des faibles écarts de température.
Il est aussi toujours plaisant d’entendre parler de nouvelles initiatives
locales – n’importe quelle initiative – qui se rapporte à ces éléments. Le
vice-gouverneur Teera Anantaseriwidhya, s’adressant au comité de gestion des
déchets et des eaux usées de Phuket, avait donné l’ordre aux autorités locales
de nettoyer les rues et les décharges de l’ile. Puisqu’à Phuket les mots
parlent plus que les actes, on espère que son avertissement disant que “ces
problèmes sont grave et doivent être pris en charge de manière urgente ” sera
entendu. Plus précisément, le comité “doit prendre des mesures plus efficaces
contre toute forme de décharge sauvage sur l’ile”
Ils pourraient commencer avec Koh Phi Phi, qui malgré ses énormes revenus
provenant du tourisme, rejette 93% de ses eaux usées directement en mer. Ou,
plus modestement, dans le secteur des bois de Saiyuan, qui est devenu avec ses
pistes mal entretenues un paradis pour y déposer ses ordures.
Si vous jardinez ou êtes intéressé par l’environnement, contactez
Patrick via drpaccampbell@gmail.com. Beaucoup de ses créations et
publications sont disponibles sur le site : Green galoshes Wordpress
Article original : Patrick Campbell / Phuket Gazette