
Une femme poursuivie dans l’affaire d’agression sexuelle d’un officiel sur les filles mineures d’une de ses amies
PHUKET : Une femme chargée de s’occuper des deux filles d’une amie a été inculpée pour avoir laissé un officiel abuser sexuellement des jeunes filles.
Sakon Podee, 55 ans, a été arrêtée dans le cadre de l’enquête sur Supasak “Sak” Pokabud, l’ancien président de l’Organisation Administrative de Thung Maphrao (OrBorTor) dans le district de Thai Muang à Phang Nga, et maintenant en fuite après les agressions sexuelles sur une des deux filles âgée de 13 ans*.
Le gouverneur de Phang Nga, Siripat Pattanakul, à propos de cette affaire, indiquait que Supasak était partiellement paralysé du côté droit, mais qu’il pouvait encore marcher et parler.
“Après les interrogatoires, la police avait établi que les deux jeunes soeurs avaient toutes les deux été abusées” dit il.
Les deux filles vivaient ensemble chez Sakon. Avant que les agressions ne commencent, Supasak avait expliqué à Sakon qu’il avait consulté un thérapiste de médecine traditionnelle chinoise qui lui avait suggéré de trouver une fille à câliner et embrasser afin de soulager sa paralysie partielle, signalait le gouverneur Siripat.
Les deux filles connaissaient l’état de Supsak, et n’avaient pas soupçonné qu’il puisse les agresser, dit il.
“Puis la police avait interrogé la grand mère afin de déterminer s’il ne s’agissait pas d’une affaire de trafic d’êtres humains” dit il.
Le colonel Weerayuth a lui expliqué que les officiers sont allés trouver Sakon le 14 Juillet devant une maison de Moo 10, Ban Kuan Rad à Thung Maphrao dans le district de Thai Muang.
“Nous l’avons conduite au poste de police de Thai Muang pour l’interroger et déterminer s’il s’agissait d’une affaire de trafic d’êtres humains” dit le colonel Weerayuth.
Sakon a nié ces allégations, poussant la police a demandé un mandat d’arrêt qu’elle a obtenu le lendemain, dit il.
“Sakon a été présentée au Tribunal provincial de Phang Nga le 15 Juillet à 11h. J’ai demandé qu’une libération sous caution soit refusée. Depuis, elle est en détention” dit le colonel Weerayuth.
Sakon a été inculpée pour trafic d’êtres humains dans le cadre de la Section 283 du Code Criminel, qui détermine les charges pour fournir des mineurs à des fins de pratiques sexuelles, et le rôle des complices dans la proposition de services sexuelles.
La Section 283 détaille également les charges retenues contre les personnes complices en ayant connaissance des faits sans les signaler aux autorités, et les charges contre les personnes qui abusent de leur position de confiance contre des enfants.
“Sakon a nié toutes les charges, mais reste en détention” indiquait vendredi le colonel Weerayuth.
Ce n’est pas la grand mère!
En interrogeant Sakon, la police a appris qu’elle n’était pas de la famille des deux jeunes filles, malgré les premières indications qui l’identifiaient comme la grand mère des deux filles.
“Sakon n’est pas la grand mère ni la belle mère. Elle n’a aucun lien de parenté avec les filles. C’est juste une amie de la mère des filles, Mme Suphata” a indiqué le colonel Weerayuth.
“Mme Suphata faisait confiance à Sakon pour prendre soin de ses filles. Voilà tout” a t il ajouté.
“Mme Suphata avait laissé ses filles pour commencer une nouvelle vie de famille à Rayong. Les filles étaient restées avec Sakon pendant que leur mère envoyait entre B2,000 et B3,000 par mois” a expliqué le colonel Weerayuth.
Le colonel Weerayuth n’a pas révélé d’autres informations au sujet de Mme Suphata, ni si elle était au courant de la situation de ses deux filles.
Toujours en fuite.
La police elle est toujours à la recherche de Supasak, a confirmé le colonel Weerayuth.
“Nous continuons à traquer Supasak. Il s’était enfui en voiture, mais pas avec la sienne. Nous ne savons pas où il se trouve. C’est très compliqué de le retrouver. Nous ne l’avons pas encore trouvé mais nous n’abandonnons pas” dit il.
“Nous l’avons repéré hors du Sud de la Thaïlande mais le localiser prend du temps car il sait que nous le recherchons” a poursuivi le colonel Weerayuth.
La jeune fille concernée par l’agression qui a déclenché cette traque de Supasak reste sous la garde des officiels du Bureau du Ministère du Développement Social et de la Sécurité des personnes à Phang Nga, a confirmé le colonel Weerayuth.
“Ils n’ont pas encore indiqué ou serait placée la jeune fille par la suite” dit il.
Bien que l’attention soit concentrée sur la jeune fille de 13 ans, le colonel Weerayuth a ajouté que la police enquêtait également sur des possibles agressions sexuelles sur sa soeur de 16 ans, qui avait indiqué que Supasak avait également abusé d’elle.
Le chef d’agressions sexuelles sur la jeune fille de 16 ans a été ajouté à la liste des crimes décrits sur le mandat d’arrêt à l’encontre de Supsak, a signalé le colonel Weerayuth.
* Non pas 14 ans comme indiqué dans les précédents rapports.
Article original : The Phuket News