Une famille endeuillée par la mort de son chien, tué par un ouvrier agricole
PHUKET : Un expat de longue date de Phuket a souffert une terrible épreuve samedi dernier quand le chien bien aimé de la famille a été tué par un ouvrier agricole pendant une promenade à la campagne à l’est de Baan Manik à Thalang.
Colin Mackay, l’auteur du livre “Une Histoire de Phuket et de la Région Environnante”, se promenait avec deux amis et son chien Harley sur le chemin d’un verger près du réservoir de Bang Neow Dum quand l’incident s’est produit. C’était la première fois que Harley sortait depuis qu’elle avait donné naissance à une portée de neuf chiots trois semaines auparavant.
Si M. Mackay confirme que le chemin traverse un terrain privé, c’est un chemin que lui et de nombreux autres promeneurs ont très souvent emprunté sans aucun problème antérieurs, et où le propriétaire n’a jamais rien dit.
Harley courait joyeusement à une quinzaine de mètres devant et les trois amis se trouvaient près des quelques maisonnettes en bois des ouvriers quand ils ont soudain entendu un coup de feu et les jappements d’agonie de Harley qui tournait frénétiquement en rond.
Sidéré, M. Mackay a accouru vers son chien pour lui venir en aide. Harley a lutté pour sa vie, agonisant quelques longs moments avant de s’effondrer et de mourir dans les bras de son maître.
M. Mackay a indiqué qu’il semblait que le coup de feu ait été tiré dans la gueule de Harley et que la balle se soit logée dans le corps du chien, provoquant des dommages irréparables.
Les amis de M. Mackay ont repéré que le coup de feu provenait d’une des maisonnettes à leur gauche. Les trois hommes se sont alors dirigés vers la maison pour tenter de comprendre ce qu’il s’était passé.
Un thaï est sorti de la maison et s’est dirigé vers eux pendant que M. Mackay lui demandait pourquoi il avait tiré sur le chien sans raison apparente, ajoutant que Harley se promenait de manière inoffensive sur le chemin et qu’ils s’étaient tous déjà promené là à de nombreuses, très nombreuses reprises, et que d’autres personnes y venaient pour promener leurs chiens.
L’individu a nié être celui qui a tiré sur le chien, est monté sur son scooter et est parti. M. Mackay a réussi à relever l’immatriculation du scooter.
M. Mackay a laissé le corps de Harley sur le bord du chemin et a marché quatre kilomètres pour récupérer son pickup pour retourner récupérer le corps de son chien.
Mais, à son retour, le corps de Harley avait disparu et quelqu’un avait essayé de nettoyer les lieux du sang versé sur le chemin.
M. Mackay a demandé à d’autres riverains où était passé le corps de son chien, mais tous ont répondu qu’ils ne savaient rien.
Une fois rentré chez lui, la femme de M. Mackay a appelé le propriétaire du terrain qui était plein d’excuses et qui a confirmé qu’il avait entendu parler du coup de feu. La femme de M. Mackay a expliqué que la famille exigeait que les ouvriers rendent le corps de Harley pour des adieux respectueux et pour que leur chien puisse être enterré avec dignité sur leur terrain. Si cette demande était acceptée, la police ne serait pas prévenue, a indiqué la femme de M. Mackay.
Plus tard dans la soirée, le propriétaire du terrain a rappelé pour dire que le suspect du coup de feu avait déplacé le corps de l’animal puis avait disparu. Le propriétaire a indiqué que cet ouvrier travaillait sur la propriété depuis quelques jours seulement et qu’il ne savait pas comment le contacter.
M. Mackay a déposé plainte auprès de la Police de Thalang le lendemain.
“Harley était un chien très spécial, très intelligent, doux et gentil.” a indiqué M. Mackay.
“Elle dormait avec ma fille presque toutes les nuits. Ma fille l’adorait. Harley était un membre aimé de notre famille.” a-t-il ajouté.
“Ce qui rend ce coup de feu encore plus insensé, déchirant et difficile à surmonter est que Harley venait juste de donner naissance à une portée de neuf chiots seulement trois semaines plus tôt et qu’ils ne sont pas encore sevrés. Cette balade de samedi était sa première depuis ça.
“Harley était très joyeuse ce jour là. C’est vraiment déchirant que ça se soit terminé de cette manière.” s’est lamenté M. Mackay.
M. Mackay a aussi contacté la Fondation Soi Dog, connue pour son travail sur le soins et la protection des chiens et des chats errants et pour sa dénonciation de la cruauté envers les animaux et sa sensibilisation au bien être de tous les animaux.
“Le nombre de cas de cruauté envers les animaux et de meurtres de chiens dans la région au énormément augmenté au cours des 12 derniers mois, malgré le fait qu’il y ait beaucoup moins de chiens errants qu’avant.” a commenté John Dalley, cofondateur de la Fondation Soi Dog.
“Notre équipe de Relations Communautaires qui enquête sur les affaires de cruauté envers les animaux reçoit au moins un signalement par jour. Malheureusement très peu de gens signalent ces cas à la police car ils ont peur de représailles.
“Il est illégal pour quelqu’un autre qu’un vétérinaire autorisé de tuer un chien ou à chat sauf dans une situation de vie ou de mort. Les personnes coupables du meurtre d’un animal ou d’actes de cruauté envers un animal risque une peine de deux ans d’emprisonnement et une amende de B40,000.
“Les recherches montrent que les personnes délibérément violentes envers les animaux sont souvent violentes avec les humains aussi.
“Personne n’a encore déterminé si le chien de M. Mackay a été tué par amusement pervers ou si le coupable avait prévu de manger l’animal.” a terminé M. Dalley.
Article original : The Phuket News
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