
Un président d’un OrBorTor de Phang Nga en fuite, est recherché pour une agression sur une jeune fille de 14 ans
PHUKET : Un mandat d’arrêt a été émis à l’encontre de Supasak “Sak” Pokabud, l’ancien président en fuite de l’Organisation Administrative de Thung Maphrao (OrBorTor) dans le district de Thai Muang à Phang Nga, pour l’agression d’une jeune fille de 14 ans.
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Le Tribunal Provincial de Phang Nga a produit le mandat d’arrêt hier soir, a indiqué le chef de la Police de Thai Muang le colonel Weerayuth Sitthirattanakul.
Le mandat a été émis rapidement alors que les officiers pensaient que Supasak était déjà en train de fuir son arrestation et de détruire des preuves, dit il.
Supasak est recherché pour l’agression dans sa voiture d’une jeune fille de 14 ans. La jeune fille a filmé l’agression sur son smartphone.
Elle a ensuite partagé la vidéo à une amie en lui demandant ce qu’elle devait faire. La vidéo a ensuite été partagée en ligne et est rapidement devenue virale.
Une équipe d’officier a accompagné la jeune fille et ses proches au poste de police de Thai Muang, a indiqué le colonel Weerayuth.
L’interrogatoire s’est poursuivi dans la nuit, pendant que les officiers ont demandé en urgence un mandat d’arrêt au Tribunal Provincial de Phang Nga.
Leur demande a été rapidement acceptée.
Après l’interrogatoire, la jeune fille et ses proches sont rentrés chez eux. Elle a depuis été prise en charge par le FOyer pour Enfants et Familles de Phang Nga, a signalé le colonel Weerayuth.
Supasak risque d’être poursuivi selon la Section 279 du Code Criminel qui stipule : quiconque commet un acte indécent contre un enfant de moins de 15 ans, que l’enfant soit consentant ou non, risque une peine de prison de 10 ans et une amende de B20,000.
Le texte ajoute : si le crime décrit dans le premier paragraphe est commis sous une menace quelle qu’elle soit, par la violence, en prenant avantage d’un enfant étant dans l’incapacité de se défendre, ou en se faisant pour quelqu’un d’autre auprès de l’enfant, l’accusé risque 15 ans de prison et une amende de B30,000.
La police a également confirmé que Supask serait également poursuivi selon la Section 285 qui stipule : si en commettant un crime relevant des Section 276, Section 277 bis, Section 277 ter, Section 278, Section 279, Section 280, Section 282 ou Section 283 contre un descendant, un enfant sous sa garde, une personne sous son contrôle de par une autorité officielle, une personne sous son tutorat, l’accusé risque une peine plus sévère d’un tiers que celle décrite dans la Section concernée.
Ce matin la police s’est rendue au domicile de Supasak à Thung Maphrao. Personne n’était présent, a indiqué le colonel Weerayuth.
“La police pense que le suspect s’est enfui, et que les membres de sa famille ont eux aussi quitté la région” a t il ajouté.
“La police a envoyé des copies du mandat d’arrêt aux autres postes de police du secteur afin d’arrêter le suspect. Toutes les personnes impliquées dans cette agression seront poursuivies” a t il averti.
Le colonel Weerayuth a indiqué que des preuves avaient déjà été obtenues de la jeune fille, dont le smartphone, ce qui permettra de définir comment elle et Supasak sont venus à se rencontrer et à se contacter.
Le gouverneur de Phang Nga Siripat Pattanakul a déclaré à la presse que la police était à la recherche du suspect.
Supasak est partiellement paralysé du côté droit, mais il peut marcher et parler, a indiqué le gouverneur.
“D’après l’interrogatoire, la police a pu déterminer que le jeune fille et sa soeur avaient été toutes les deux agressées” dit il.
“Nous avons aussi appris que le suspect traitait très bien les deux jeunes filles” a t il ajouté.
Les deux jeunes filles vivent ensemble chez leur grand mère. Avant les agressions, Supasak avait expliqué à la grand mère qu’il avait vu un thérapeute de médecine traditionnelle chinoise à neuf reprise, qui lui avait conseillé de trouver une fille à câliner et embrasser pour soulager sa paralysie, a signalé le gouverneur.
Les deux filles connaissaient l’état de Supsak, sans suspecté qu’il les agresserait, dit il.
“La police interrogera la grand mère pour déterminer s’il s’agit d’une affaire de trafic d’êtres humains” dit il.
Article original : The Phuket News