
Opinion : Que font-ils?
PHUKET : Le foutoir créé par les officiels avec leur gestion de l'inévitable augmentation des infections COVID cette semaine due à la propagation d’Omicron à travers l'île a poussé les observateurs, et toutes les personnes prises dans cet engrenage, à toutes se demander la même chose : “Que font-ils?”
Si vous allez forcer les touristes à rester dans leur chambre d’hôtel, il faut leur dire d’abord. Les touristes essayent de faire tout ce qu’il faut et ne se signalent pas pour se faire soigner dès qu’ils apprennent qu’ils sont positifs au COVID par gentillesse, mais car c(est une condition pour entrer dans le pays. Le Ministère des Affaires Etrangères leur a légalement demandé d'agir ainsi dans leur demande de Thailand Pass avant même qu’ils ne ‘deviennent’ des touristes.
Il faut aussi dire aux responsables d’établissements SHA+ où séjournent les touristes que c’était la nouvelle politique AVANT que cela ne devienne un problème. Ça aiderait beaucoup.
Pire, si les hôpitaux refusent de reconnaître que des étrangers se présentent de leur propre initiative après avoir appris qu’ils ont été testés positifs au COVID, il faut dire aux touristes de ne pas se déranger pour ça.
Ce problème particulier est apparu plusieurs fois la semaine dernière, et des étrangers souffrant de symptômes graves se sont vu refuser un traitement tandis que les rapports quotidiens du Bureau Provincial de Santé Publique (PPHO) indiquaient que seulement 64% des lits COVID dans les hôpitaux étaient occupés.
Un observateur a recommandé que les étrangers souffrant de symptômes graves appellent simplement une ambulance. Cela règle les problèmes du personnel des hôpitaux empêtrés dans des ordres contradictoires quant aux soins de patients COVID présentant des symptômes, et le problème des refus s’il pense que les cas ne sont pas suffisamment graves.
Avec tout ça, d’une manière ou d’une autre, le système de santé publique thaï de Phuket a oublié que des patients avec des symptômes suffisamment graves peuvent être admis en médecine “interne”, et que les patients avec des symptômes plus légers peuvent être soignés en médecine “externe”. Ce n’est pas simple ça?
Pour les thaïs, tout cela était déjà couvert par le Clinique Aunjai installée dans l’Auditorium du nouveau Provincial Hall. Mais, quand il s’agit de quoi faire des touristes étrangers testés positifs, on est surpris.
Il n’y a pas de mots pour décrire comment cela est devenu possible, ni comment des mesures n’ont pas pu être mise en place à temps, surtout quand le ministre de la santé publique est aussi premier ministre adjoint siégeant au comité du Centre d’Administration de la Situation du (CCSA) – pendant que le pays reste sous le coup de l'État d’Urgence précisément pour faciliter l’application de telles mesures. Si ça ne suffit pas à faire les choses correctement, ce qui doit être fait prend une tournure effrayante.
Félicitations au vice-gouverneur Pichet Panapong qui a fait remarquer les problèmes critiques des touristes étrangers, et le fait que les officiels de Phuket n’avaient aucune autorité pour agir tant que Bangkok devait offrir sa permission en raison du niveau requis de coordination entre les différents départements du gouvernement. Maintenant nous savons clairement à quel point la politique de “Phuket” est dictée depuis là-bas. Pourquoi les officiels de Bangkok n’annoncent pas eux même ces politiques reste un mystère.
Hormis les révélations fracassantes indiquant que les officiels de Phuket n’étaient même pas autorisés à créer un centre d’appel 24h/24 pour gérer les questions des étrangers quant à la situation actuelle, il manque de centre de test pour faire face au nombre de tests PCR demandés.
Voir les touristes revenir en nombre à Phuket n’était pas ce qu’ils voulaient? Ne savaient-ils pas que nombre de ces touristes auraient besoin de tests avant de rentrer chez eux pour prouver qu’ils ont été testés négatifs moins de 72 heures pour pouvoir embarquer dans leur avion pour rentrer?
Un autre problème critique publiquement reconnu par le vice gouverneur Pichet est les étrangers forcés à se rendre dans des hôtels de quarantaine quand ils sont identifiés comme contacts à haut risque. L’assurance COVID obligatoire ne couvre pas ce cas de figure, et le gouvernement est informé de ce problème depuis au moins la mi-année dernière – et pourtant rien n’a été fait, et il faut finalement attendre 2022 pour enfin le reconnaître.
Si les officiels du tourisme cherchent des raison valables de la chute récente ds arrivées touristiques, au lieu de blâmer la situation du COVID dans les pays d’origine du tourisme, ils devraient d’abord regarder les séries dissuasives de risques d’être pris dans la bureaucratie thaïe quand les touristes ne demandent que des vacances.
Article original : The Phuket News
https://www.thephuketnews.com/phuket-opinion-what-are-they-doing-82664.php