
L’Immigration de Phuket assaillie par les étrangers, les expats avec visa non-immigrant forcés à quitter le pays
PHUKET : Les expats vivant et travaillant à Phuket sont forcés à quitter le pays car les impératifs du Bureau de l’Immigration pour les étrangers vivant en Thaïlande sans être des touristes imposent un courrier de l’ambassade demandant le permis de rester dans le pays.
Des centaines d'étrangers se sont présentés ce matin au Bureau de L’Immigration de Phuket à Phuket Town en espérant pouvoir étendre la validité de leur titre de séjour au lieu de risquer de contracter le COVID-19 en rentrant dans leur pays ou en voyageant n’importe ou pour respecter les règles de l’Immigration.
Vendredi, l’Immigration de Phuket confirmait que sur ordre de Bangkok tous les touristes pouvaient étendre la validité de leur visa simplement en se présentant au Bureau de l’Immigration pour remplir une demande coutant B1,900.
Cependant, tous les étrangers qui résident dans le pays sous un autre type de visa, notamment les visas Non-Immigrant O attribués aux étrangers mariés à une thaïe et en charge d’une famille thaïe ainsi que les visas d’affaire, doivent obtenir un courrier de leur ambassade demandant la permission de séjourner dans le pays.
Les expats de Phuket ont depuis signalé à de nombreuses reprises que leurs ambassades respectives ne fournissaient pas ces courriers.
Ce refus est compréhensible considérant que dans la situation actuelle beaucoup peuvent encore trouver des vols vers leurs pays d’origine, même si ce n’est pas à destination de la ville d’origine.
Mais, beaucoup d'étrangers de vols avec escales restent disponibles malgré les interdictions de voyage.
Les officiels consulaires se sont exprimés afin d’insister auprès des touristes pour qu’ils fassent étendre la validité de leurs visas, et de demander aux touristes de considérer où ils préféreraient se trouver si la situation devait continuer longtemps.
Concernant les courriers des ambassades, elles travaillent à régler le problème.
L'inquiétude est présente auprès des étrangers car les officiels de l’immigration n’ont pas confirmé si l’amende de B500 par jour de dépassement de visa serait appliquée dans ces circonstances qui les dépassent.
Pendant ce temps, un étranger résidant et travaillant en Thaïlande depuis plus de dix ans a indiqué qu’il avait jusqu’au 3 Avril pour quitter le pays afin de respecter les impératifs de l’Immigration lui imposant de quitter le pays tous les 90 jours.
“Comme je suis un ‘Non-immigrant’ avec un visa d’affaire à entrées multiples, je peux voyager et travailler en Thaïlande pour une durée maximale de 90 jours. Habituellement ce n’est pas un problème car je rentre dans mon pays toutes les six à huit semaines.
“Mais comme mon pays est assiégé par le coronavirus, j’ai du rester ici la totalité des 90 jours. Et maintenant je dois quitter le pays car il n’est pas possible d’étendre la durée de validité de mon visa et les conditions qui l’accompagnent.
“Quand j’arriverais chez moi je serais en quarantaine pendant 14 jours et ensuite je devrais obtenir un certificat médical prouvant que je n’ai pas le COVID-19 avant de pouvoir rentrer en Thaïlande.
“Il y a un grand risque que la Thaïlande ferme ses frontières et que je ne puisse pas revenir.
C’est un choix difficile pour moi de devoir fermer l’entreprise et mettre les employés au chômage technique, arrêter de payer le loyer, les taxes et les salaires en Thaïlande et délocaliser mon activité hors du pays. Ce n’est bon ni pour moi ni pour la Thaïlande.
“Maintenant j’attends dehors, assis sous un arbre. Ce serait plus pratique pour tout le monde s’ils pouvaient étendre la durée de validité de mon titre de séjour comme ils le font pour les touristes” dit il.
Article original : The Phuket News