
L’enseignante nie avoir frappé son élève
PHUKET : L’enseignante de l'École Wichit Songkram poursuivie pour avoir frappé un élève de cinq ans, nie l’avoir frappé au visage.
L’enseignante, dont l’identité reste inconnue depuis l’incident, a été temporairement inculpée dans le cadre de la Section 295 du Code Criminel, a confirmé hier le capitaine Surachart Thongyai de la Police de Wichit.
La Section 295 stipule que quiconque commet un acte causant provoquant des lésions physiques ou psychologiques à une autre personne, doit être punie d’une peine de prison de deux ans et d’une amende de B4,000.
“Je poursuis l’enquête, mais cette affaire sera bientôt close et transmise au Bureau du Procureur Publique sous un mois.” dit le capitaine Surachart.
“Elle (l’enseignante) a avoué avoir fait du mal au jeune garçon, mais dit que ses actes ne correspondent pas à la plainte déposée contre elle et relatée dans les médias.” dit le capitaine Surachart.
“Elle m’a dit qu’elle n’avait pas demandé aux autres élèves de la classe de lui faire du mal, et qu’elle n’avait pas donné un coup de pied au visage du jeune garçon.” dit il.
Cependant, le capitaine Surachart a refusé d’expliquer comment l’enseignante avait frappé le jeune garçon, qui a eu besoin de points de suture à l’oeil droit et souffrait de troubles de la vision en raison de la force des coups portés à la tête.
L’enseignante a été transférée à un poste administratif pendant la durée de l’enquête.
Pongsathorn Chanponto, directeur de l’Ecole Wichit Songkram, et travailleur social du Bureau Provincial du Développement Social et de la Sécurité des Personnes de Phuket, a rencontré la grand mère du garçon vendredi 6 Novembre pour discuter de l’incident, rendu public par la Fondation Pavena pour les Femmes et les Enfants et l’avait communiqué à au chef de la Police de Wichit le colonel Sujin Nilabodi.
La grand mère avait ensuite accompagné le jeune garçon au poste de police de Wichit le 5 Novembre, quand elle avait accusé l’enseignante d’avoir frappé le jeune garçon au visage et demandé à ses camarades de lui faire du mal.
La grand mère avait également indiqué que l’enseignante avait proposé une somme de B5,000 pour résoudre le problème, offre que la grand mère avait refusé.
Vendredi dernier, la grand mère en pleurs avait déclaré au directeur de l’école et aux travailleurs sociaux “J’ai été patiente à de nombreuses reprises. Mon petit fils dit que ses camarades étaient au courant, et je ne veux pas que cela arrive à d’autres enfants. Les enfants peuvent être indisciplinés, mais l’enseignante doit gérer le problème d’une meilleure manière.”
M. Pongsathorn a exprimé sa sympathie à la grand mère. “Je suis triste de cette affaire. Maintenant, l’enseignante a été suspendue et ne travaille plus (physiquement) à l’école. Elle s’occupe de tâches administratives le temps de l’enquête.” dit il.
“L’enquête est en cours afin de déterminer la vérité. La police insiste sur le fait que les poursuites se reposeront sur les faits, et la victime peut compter sur la police qui fera tout son possible.” a dit M. Pongsathorn à la grand mère.
Un travailleur social présent pendant la discussion a confirmé “Les travailleurs sociaux s’occuperont de la santé mentale du garçon et des autres élèves de la classe afin de s’assurer de leur bien être psychologique.”
Article original : The Phuket News
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