
L’aide pour les permis de séjour des expats de Phuket va arriver
PHUKET : Le Bureau de l’Immigration de Phuket demande aux étrangers séjournant avec un visa non-immigrant B (Affaire) et qui ne peuvent pas répondre aux impératifs de revenus minimum des permis de séjour d’un an de reporter leur demande en attendant une “possible” grâce temporaire des officiels de Bangkok.
Des étrangers résidant légalement et travaillant sur l'île ne gagnent plus autant d’argent qu’avant le début de la crise, et qui doivent maintenant remplir leur demande annuelle de permis de séjour d’un an, risquent de voir leur demande rejetée.
L'amnistie des visas décrétée par le Cabinet autorise ces étrangers à rester dans le pays jusqu’au 26 Septembre, et le Bureau de l’Immigration les a incité à commencer à remplir leur demande en avance afin d’éviter des délais dans les procédures avant la fin de l’amnistie.
Ceci est maintenant compliqué car beaucoup d’entre eux ne peuvent plus justifier des revenus minimums demandés pour un permis de séjour d’un an, les exposant à ne pouvoir obtenir qu’une autorisation de séjour de 90 jours, ou pire de devoir quitter le pays immédiatement après le 26 Septembre.
En Juillet le chef adjoint de l’Immigration de Phuket le colonel Nareuwat Putthawiro confirmait que les étrangers travaillant pour plusieurs employeurs devaient répondre à des critères de revenus minimums de leur employeur principal ‘indiqué sur le permis de travail) afin de pouvoir obtenir un permis de séjour d’un an.
Cependant, le revenu minimum demandé pour obtenir un permis de séjour d’un an est resté inchangé.
Le revenu minimum demandé à des étrangers d’Europe de l’Ouest, d’Australie, du Canada, du Japon et des USA est de B50,000 par mois.
Pour les étrangers de Corée du Sud, de Singapour, de Taiwan, et de Hong Kong, le revenu minimum est de B45,000 par mois.
Pour les étrangers des pays d’Asie , à l’exception du Cambodge, de Myanmar, du Laos et du Vietnam, ainsi que pour ceux d’Europe de l’Est, de Russie, d’Afrique du Sud, d’Amérique Centrale et du Mexique est de B35,000 par mois.
Le revenu minimum demandé aux étrangers d’Afrique, à l’exception de l’Afrique du Sud, du Cambodge, de Myanmar, du Laos et du Vietnam est de B25,000 par mois.
Mais, avec l’arrêt du tourisme international, de nombreuses entreprises de l'île ont dû fermer ou réduire leurs coûts au minimum, y compris les salaires. De nombreux employés de l’ile, thaïs et étrangers, ont accepté de réduire de manière conséquente leurs salaires pendant que la crise continue afin de maintenir une certaine forme de revenus.
Le chef adjoint du Bureau de l’Immigration de Phuket le lieutenant colonel Udom Thongchin a indiqué aujourd'hui que son bureau n’avait aucun autre choix quant à ce problème.
“Nous pouvons recevoir les demandes, mais elles ne pourront pas être acceptées. Nous ne les validons pas ici (à Phuket). Les demandes sont envoyées à Songkhla, où se trouve le quartier général de l’immigration, mais ils ne peuvent pas les valider car les conditions ne sont pas remplies.” dit il.
“Nous comprenons que la situation a affecté les revenus des entreprises qui emploient des étrangers. Cela a affecté les revenus mensuels de tout le monde, et ces revenus ne sont pas suffisants pour les demandes des étrangers. Les étrangers sont impactés à Phuket et dans les autres provinces, mais il n’y a eu aucun changement ni aucune mise à jour des règles concernant les permis de séjour.” a t il expliqué.
Toutefois, le lieutenant colonel Udom a indiqué que les officiels de Bangkok se penchaient sur le problème et pourraient proposer une sorte de grâce, c’est pourquoi il a demandé aux étrangers rencontrant ce problème de ne pas remplir immédiatement demande de permis de séjour.
“S’il vous plaît, attendez une annonce après le 15 Septembre, les officiels de l’immigration à Bangkok discutent de ce problème.” dit il.
“Je pense qu’ils trouveront une solution avant le 26 Septembre, dernier jour possible pour demander une extension. C’est ce que j’ai compris.” a ajouté le lieutenant colonel Udom.
“Des mises à jours seront faites aussitôt que possible. Nous voulons aider mais nous devons respecter les règles des ‘extensions de visa’ [sic]. Merci d’attendre des nouvelles de Bangkok.” a t il répété.
Par ailleurs, le lieutenant colonel Worapol Panpetch, inspecteur de l’Immigration de Phuket, a confirmé l’expiration hier (31 Août) de l’amnistie des déclarations des 90 jours.
“Il est possible de se déclarer comme d’habitude. Les étrangers qui sont en retard pour leur déclaration des 90 jours seront verbalisés d’une amende de B2,000. Nous devons respecter les règles, c’est la loi.” dit il.
Article original : The Phuket News
https://www.thephuketnews.com/phuket-immigration-says-help-coming-for-expats-caught-in-permit-to-stay-crisis-77177.php