PHUKET : La sécurité sur les plages a fait un grand pas en avant cette semaine grâce à la collaboration entre le Département de Prévention et de Lutte Contre les Catastrophes de Phuket et la Fondation pour la Résistance aux Catastrophes de Phuket (PDRF) qui ont tenu un atelier de Sécurité des Plages de Phuket à l’hôtel Tree House K PARK Phuket à Phuket Town.

Le vice gouverneur de Phuket Supoj Rotreuang Na Nongkhai a présidé l’évènement qui a réuni plusieurs intervenants s'exprimant sur le thème de la sécurité des plages, parmi lesquels le consul général australien à Phuket Matthew Barclay, des représentants de Le Meridien Phuket Beach Resort, de Marriott Hotels and Resorts, de l’Association des Hôtels de Phuket, du Département du Tourisme et des Sport ainsi que des sauveteurs.

Étaient conviés des représentants de l’Observatoir de la Terre de Singapour (EOS), du consulat chinois, de l’Université Prince of Songkla, de l’Association des Hôtels du sud de la Thaïlande, de plusieurs agences gouvernementales, de l’Hôpital Vachira Phuket, de plusieurs instituts éducatifs et de compagnies privées.

L’intervenant principal était le Dr Rob Brander, professeur et directeur adjoint de l’Ecole des Sciences Biologiques, Terrestres et Environnementales (BEES) de l’Université de Nouvelles Galles du Sud, en Australie.

Le Dr Brander est un chercheur et un expert des courants marins, et sa présentation à mis l’accent sur les potentiels dangers rencontrés par les baigneurs ainsi que sur les solutions employées ailleurs dans le monde. Il réalise des recherches scientifiques sur les risques et la sécurité des plages.

Sa dernière visite en Thaïlande remonte à 2014 quand il avait été alerté sur la gravité du problèmes des noyades sur les plages de Phuket.

Il a signalé que bien que des études soient réalisées sur les risques et la sécurité sur les plages en Australie ou aux USA, aucune étude ne s’est encore intéressée à la nature des risques et au comportement des baigneurs face à ces risques en Asie du Sud Est.

L’atelier a abordé les problèmes spécifiques que rencontre Phuket en terme de sécurité sur les plages et les prévention des noyades. Les participants ont validé le besoin de services de sauvetage qualifiés nécessaire pour assurer la sécurité. Ils ont également souligné l’importance de mener des études et d’exploiter les statistiques afin de prévoir les ressources nécessaires et de mettre en oeuvre les prochains plans de gestion de la sécurité sur les plages.

L’atelier a conclu que des recherches devraient être réalisées en 2020 par le Dr Brander, les institutions locales et les organisations gouvernementales afin de récolter des données pour identifier les problèmes de sécurité des touristes sur les plages.

Les informations obtenues profiteront aux communautés locales de Phuket, aux touristes et aux visiteurs et auront un impact direct sur le développement de plans et du budgets en faveur de la sécurité des baigneurs, dit il.

“C’était super de voir l’intérêt suscité par cet atelier et les accords qu’il a engendré sur les challenges et les manières de les surmonter afin de rendre les plages de Phuket plus sûres” a déclaré le Dr Brander.

“Cet atelier était important et a permis de réunir une grande variété d’individus et d’organisations passionnée de travailler ensemble pour une approche cohérente et collaborative sur la manière d’améliorer la sécurité sur les plages de Phuket” a t il ajouté.

Le PDRF, qui a organisé l’atelier, a été créé pour améliorer la résistance de Phuket aux catastrophes. La fondation sert de plateforme institutionnelle et de catalyseur aux agences gouvernementales, aux secteur privé, au ONG et aux organisations académiques afin de développer et de mettre en place conjointement des projets collaboratifs sur la prévention des risques et sur une meilleure préparation pour le bien des habitants des touristes et des visiteurs de Phuket. (www.phuketresilience.org).

L’EOS est une plateforme de réalisant des recherches sur les risques terrestres, en s'intéressant à la tectonique, aux volcans, et aux changements climatiques en Asie du Sud Est. L’observatoire veut rassembler ces connaissances et les transmettre aux communautés affectées par ces catastrophes pour mieux prévoir ces phénomènes naturels et pour développer des réponses aux catastrophes en terme d’actions et de préparation. L’EOS est un institut autonome de l’Université de Technologie de Nanyang (NTU) dont le campus est situé dans l’Université de Singapour. (www.earthobservatory.sg)

Les experts de l’EOS et du PDRF avaient déjà organisé un atelier à Phuket en 2017 afin de revoir la préparation de l’ile en cas de catastrophe, notamment de tsunami, et avait proposé ses suggestions sur la manière d’améliorer les mesures de réponse en cas de catastrophe.

Article original : The Phuket News