PHUKET : La Police de Patong a lancé une campagne de lutte contre le stationnement illégal des tuk-tuks et des taxis dans les rues de la ville, où les chauffeurs s’arrêtent fréquemment le long des trottoirs rouges et blancs et obstruent la circulation.

La campagne est menée sous la direction du chef de la Police de Patong le colonel Chalermchai Hirasawat, et la supervision du lieutenant-colonel Somporn Surin de la Division Investigation et du lieutenant-colonel Chamnan Sapsin de la Division de Contrôle de la Circulation. L’application au quotidien est gérée par le lieutenant Jaruwat Thiamnakha et la Police de Patong.

En moyenne, la police verbalise entre 30 et 40 véhicules par jour pour stationnement sur des zones rouges et blanches, obstruction de la circulation ou arrêts dans des zones interdites. Les officiers signalent que la masse de travail est importante, avec entre 500 et 600 amendes chaque mois, bien que de nombreux conducteurs recommencent.

“Même s’ils paient une amende de B500, ils reviennent et recommencent?”, dit un officier. “Nous essayons d’être indulgents si quelqu’un dépose ou prend des clients, mais les infractions constantes rendent cela très difficile.”.

Les habitants se plaignent depuis longtemps des stationnements illégaux sur la route de la plage de Patong, et accusent la police de ne rien faire. Les officiers disent qu’ils appliquent la loi mais qu’ils font face à des limitations : certains disent qu’ils ne peuvent pas mettre les véhicules en fourrière, ou que les amendes impayées entraînent de longues procédures de suivi.

La police de la route dit qu’elle subit une pression de tous les côtés, des habitants qui commandent des taxis et des chauffeurs de tuk-tuks qui se plaignent des chauffeurs Grab et des véhicules aux plaques noires (taxis illégaux), mais aussi des officiers qui veulent des résultats.

Selon la loi, seuls les moto-taxis sont autorisés à occuper des emplacements fixes, mais Patong a désigné 24 zones de stationnement. Dans la pratique beaucoup sont surchargées, et les chauffeurs choisissent de se garer dans des zones interdites, arguant que le manque de place les force à agir ainsi.

“Nous voulons que les gens sachent que la police travaille.”, dit un officier. “Seulement nous ne l’affichons pas en ligne. Le problème n’est pas le manque d’actions, c’est que les amendes sont trop faibles pour dissuader les contrevenants de recommencer.”.

Article original : Natnaree Likidwatanasakun / The Phuket News

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