La jambe cassée par des chiens, elle se bat pour ses droits
PHUKET : La propriétaire d’un salon de beauté dont la jambe a été cassée quand le chien de son voisin lui a sauté dessus se bat pour que le propriétaire du chien lui paie une compensation car elle ne peut plus travailler.
La police ne sait pas de quoi inculper le propriétaire du chien, a indiqué Kumaree Kao-ian, 39 ans, la propriétaire du salon de beauté en déposant plainte auprès du Bureau du médiateur.
Mme Kumaree a expliqué que sa jambe avait été cassée le 3 Janvier vers 9h30, quand elle était avec ses deux enfants sur le parking devant chez elle à la résidence de l’Autorité Nationale du Logement, Moo 1 à Srisoonthorn à Thalang.
Un des deux chiens qui jouaient sur le parking a soudainement couru vers elle et et lui a heurté la jambe par derrière, la faisant tomber à terre, explique t elle.
Mais Mme Kumaree n’a pas pu se relever. Un de ses enfants est allé chercher son mari, M. Wiwat, qui est arrivé et a rapidement appelé l’Hôpital de Thalang qui a envoyé une ambulance.
Mme Kumaree a expliqué qu’elle avait du rester hospitalisée jusqu’au 5 Janvier. L’Hôpital de Thalang a contacté l’Hôpital Vachira, et elle a rendez vous le 14 Janvier afin de déterminer si elle doit être opérée ou non.
Sa blessure l’empêche de travailler, et les discussions avec le propriétaire du chien à propos de compensations n’ont rien donné, dit elle.
“Mon mari a dû prendre des congés pour s’occuper de moi. Maintenant il ne nous reste que B80, et nous avons deux enfant scolarisés” dit Mme Kumaree.
“La police a indiqué ne pas pouvoir poursuivre le propriétaire du chien, car il ne savent pas de quoi l’inculper” a ajouté Mme Kumaree.
“Je ne comprends pas pourquoi la police ne peut pas l’inculper, ou peut être qu’ils pensent que je ne suis qu’une pauvre femme qui ne vaut pas leurs efforts” dit elle.
“Le propriétaire du chien a aussi menacé de me poursuivre en justice, c’est pourquoi j’ai porté plainte auprès du Centre de Médiation de Phuket.
“Un officier m’a indiqué que le propriétaire du chien pouvait être poursuivi civilement et pénalement” dit Mme Kumaree.
“Je veux lui demander qu’il me verse des indemnités, car il est interdit d’avoir des animaux dans la résidence de l’Autorité Nationale du Logement” dit elle.
Article original : Eakkapop Thongtub / The Phuket News