
La fermeture de Patong coûte B100 millions par jour
PHUKET : Weerawit Kreuasombat, président de l’Association des Entreprises de Divertissement de Patong (PEBA), estime que la fermeture forcée pendant 14 jours des établissements de divertissement de Patong pour prévenir la propagation du COVID-19 coûte près de B100 millions par jour à l'île.
La fermeture, annoncée par le gouverneur de Phuket Phakaphong Tavipatana mardi soir, et effective depuis hier, a plongé la bruyante Bangla Rd dans le noir.
“Les membres de la PEBA se rencontreront prochainement pour discuter de ce sujet car la fermeture des établissements pendant 14 jours affecte un grand nombre d’entreprises” dit M. Weerawit.
“Les dommages économiques des établissements de divertissement de Patong se chiffrent à près de B100 millions par jour” a t il ajouté.
M. Weerawit est persuadé que Phuket ne devrait pas être soumise au même niveau de contraintes que le autres villes du pays car l'île dépend énormément du tourisme.
La résolution du Cabinet a donné aux gouverneurs provinciaux la discrétion d’appliquer les mesures de santé nécessaires face au COVID-19.
Le gouverneur de Phuket Phakaphong, en annonçant la fermeture, n’a fait que suivre ce que les autres ont fait indiquant que Phuket ne devait pas être une exception.
A Pattaya, les officiels ont ordonné la fermeture de tous les bars mais ont laissé les restaurants ouverts tant qu’ils respectent certaines mesures spécifiques, comme par exemple conserver un mètre de distance entre chaque personne.
“Patong ne peut pas appliquer la même politique que le centre de la Thaïlande” dit M. Weerawit. “J’adresserai un courrier au gouverneur de Phuket en insistant sur le simple fait que la province de Phuket est différente des autres provinces.
“C’est une province touristique. Si les services doivent fermer pendant une longue durée, il y aura un impact énorme sur l’économie de l'île et sur de nombreuses personnes" a ajouté M. Wirawit.
Le magnat de Patong et président de la Fondation pour le Développement de Patong Preechavude “Prab” Keesin était plus complaisant avec cette fermeture.
“Je comprend l’ordre de fermeture des établissements de divertissement pour prévenir la propagation du virus. Nous devons accepter les conséquences inévitables de cette mesure” a t il déclaré.
“Certain gouvernements ont déjà fermé tout leur pays, tandis que d’autres n’ont confiné que certaines villes” dit il.
“Mais je m’inquiète pour les employés des établissements de divertissement. Ils sont payés au jour le jour, et sont directement affecté par cet ordre. Je me demande combien de temps ils pourront vivre sur leurs économies” a déclaré M. Preechavude.
Hier sur Bangla Rd, non seulement les bars étaient fermés, mais aussi les restaurants, les commerces et même les stands qui vendent de la nourriture et de l’eau.
Certains bars des rues adjacentes avaient installé un affichage indiquant qu’ils étaient fermés enr aison du COVID-19 et qu’ils réouvriraient en début de mois prochain. Un affichage indiquait que le bar réouvrirait en Septembre, et d’autres affichaient simplement que les bars étaient fermés.
Les employés des bars de Bangla Rd interrogés par The Phuket News ont indiqué qu’ils avaient déjà été payés pour les jours travaillés, mais qu’ils avaient perdu leur emploi.
“Maintenant nous attendons les indemnités de fin de contrat, et puis nous rentrons chez nous dans nos provinces” a déclaré l’un d’entre eux.
Article original : Khunanya Wanchanwet / The Phuket News