PHUKET : La police doit encore détailler la séquence d’évènements qui a poussé un anglais à retenir une thaïe dans un coffee shop populaire de Cherng Talay pour qu’elle cesse d’attaquer un couple d’étrangers qui a pris son sac et son téléphone.

Les policiers se sont rendus au The Coffee Club à Boat Avenue Plaza en début d'après-midi quand l’altercation a éclaté, et a ensuite conduit les quatre personnes impliquées au poste de police de Cherng Talay pour les interroger.

Les enregistrements de vidéosurveillance du coffee shop montrent une thaïe, Kannamon Chatphichathorn, 45 ans, assise avec un anglais qu’elle aidait avec la procédure de renouvellement de son visa qui avait expiré.

Lorsqu’elle est arrivée dans le coffee shop, l’anglais lui a demandé de le rejoindre à l’étage, dit Mme Kannamon, ajoutant qu’elle a trouvé ça étrange car il n’y avait aucun client au rez-de-chaussée

Pendant qu’ils étaient assis à l’étage, un couple d’étrangers, que Mme Kannamon a décrit comme ukrainiens, s’est dirigé vers elle. On aperçoit l’ukrainienne essayer de prendre de force le téléphone de Mme Kannamon. Pendant que Mme Kannamon s'agrippait à son téléphone, l’ukrainien la contourne et lui prend son sac.

Mme Kannamon a réagi violemment, donnant de violents coups à l’ukrainienne, visiblement blessée par les coups au visage.

L’anglais est intervenu, retenant Mme Kannamon pour l’empêcher de continuer à frapper l’ukrainienne, pendant que le couple d’ukrainiens est sorti du coffee shop. On les voit persister et parler à Mme Kannamon et/ou à l’anglais avant de redescendre.

Pas prête à abandonner la situation, Mme Kannamon a continué à essayer de se libérer de l’emprise de l’anglais, l’obligeant à l’immobiliser au sol. Puis l’anglais s’est rapidement relevé et a reculé en levant les bras, indiquant qu’il ne voulait plus de confrontation physique, avant d’intervenir à nouveau quand Mme Kannamon s’est précipitée pour prendre l’ordinateur qui était sur la table.

Quand la police est arrivée, le couple d’étrangers était toujours au rez-de-chaussée. Les officiers leur ont demandé de se rendre au poste de police de Cherng Talay pour résoudre le problème. Un avocat était présent pour faire le médiateur.

Mme Kannamon a indiqué à la presse qu’on lui avait proposé B400,000 de compensations, somme qu’elle a refusé car elle voulait entamer des poursuites.

Mme Kannamon a admis qu’elle avait déjà eu des litiges commerciaux avec le couple d’étrangers.

La Police Provinciale de Phuket a été informée de l’incident et a mandaté le surintendant de la Police de Cherng Talay pour "contrôler, superviser et enquêter afin d’être correcte et juste face à la loi”.

Article original : Eakkapop Thongtub / The Phuket News

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