
Bolt et InDriver sont illégales à Phuket
PHUKET : Les applications Bolt et InDriver sont toujours illégales en Thaïlande, a confirmé le Centre d’Information de Phuket (PIC).
Le PIC, géré par le bureau du Ministère de l’intérieur à Phuket, a publié une notice de rappel listant les applications de covoiturage autorisées par le Département des Transports.
Les “Applications Certifiées par le Département des Transports” sont Hello Phuket, Grab, Robinhood, Bonku, CABB et AirAsia Super App.
Bolt et InDriver, très populaires à Phuket, sont les seules applications listées “Applications Non Certifiées par le Département des Transports”.
La notice est publiée près de deux mois après le début d’une lutte du Département des Transports de Phuket (PLTO) contre les taxis illégaux sur l'île. Cependant, depuis le début de l’opération le 3 Février, après les plaintes des taxis ‘plaques vertes’ de Phuket, le PLTO n’avait encore jamais mentionné précisément les ‘applications de taxis’ légales et illégales.
Depuis le début de la campagne, le PLTO n’a cessé de répéter son vague mantra contre les “chauffeurs illégaux de taxis”, peu importe l’illégalité. Initialement, le PLTO dénonçait tous les taxis déclarés dans des provinces autres que Phuket, avant d’admettre le 14 Février que les taxis déclarés à Bangkok, Songkhla et dans d’autres provinces étaient autorisés à travailler hors de leur province.
Aujourd’hui, le chef du PLTO, Adcha Buachan, a répété son mantra pour répondre si des poursuites seraient engagées contre des chauffeurs de taxis de Phuket qui ont tenté d’empêcher un taxi de Bangkok de prendre des clients à Central Festival Phuket vendredi dernier.
M. Adcha a indiqué que les officiers du PLTO s’étaient entretenus avec les deux parties et avaient résolu la situation.
M. Adcha a confirmé que les officiers du PLTO s’étaient rendus à Central Festival pour expliquer aux chauffeurs de Phuket que des taxis de Bangkok étaient autorisés par la loi à prendre des passagers à Phuket et dans d’autres provinces.
“C’est ce que les taxis de Central Phuket n’avaient pas compris, mais nous leur avons expliqué la loi.” dit-il.
M. Adcha n’a pas mentionné de poursuites contre les chauffeurs de taxis Central qui tentent d’empêcher des taxis légaux de travailler, malgré deux mois d’amendes et de suspensions de permis de conduire de chauffeurs de taxis d’autres provinces, jugés ‘illégaux à Phuket’.
Quatre jours après l’incident de Central Festival, M. Adcha a indiqué qu’il ne savait pas si le chauffeur de Bangkok impliqué dans l’incident de Central Festival utilisait une application illégale.
Néanmoins, il a assuré que ses officiers s’intéresseraient à cette affaire. “Le PLTO et la Police de Wichit convoqueront les deux parties afin de déterminer si le chauffeur de Bangkok a utilisé ou non une application.” a indiqué M. Adcha.
“Le chauffeur de Bangkok a dit qu’il ne travaillait pas à Phuket, mais qu’il était venu sur l’ile où il vivait chez sa femme et que puisqu’il avait du temps libre, il avait accepté des clients.” dit M. Adcha.
Peu importe la raison de la présence de ce chauffeur de Bangkok à Phuket, il est légalement autorisé à travailler à Phuket.
“Nous n’avons encore saisi aucun permis de conduire dans le cadre de cet incident. Cependant, nous continuons à rassembler des informations et si quelqu’un est coupable, il sera puni.” a ajouté M. Adcha.
La direction de Central Festival n’a pas communiqué sur cette affaire, mais prend cet incident très au sérieux.
“Les taxis de Central Festival ne louent aucun emplacement pour travailler sur ces lieux. Central les laissent stationner sur place gratuitement sous la condition qu’ils servent les touristes.
“Mais, après l’incident, Central leur a adressé un avertissement disant que s’ils se comportaient ainsi, ils ne pourraient pas rester à Central.” a indiqué un représentant.
Interrogés si les taxis étaient autorisés à prendre des passagers clients de Central Festival, les représentants ont répondu “Oui, tant qu’ils sont légaux et qu’ils respectent les règles en vigueur à Phuket.”
Les officiers du PLTO seront dépêchés dans les secteurs qualifiés de ‘à risque’ par M. Adcha pour surveiller ce qu’il appelle les ‘taxis noirs’, terme utilisé depuis des années par les taxis légaux pour évoquer les personnes utilisant des véhicules privés pour travailler illégalement comme taxis.
“Les inspecteurs rappelleront la loi aux chauffeurs locaux.” dit M. Adcha.
En ce qui concerne les ‘taxis d’applications’ que M. Adcha qualifie de de ‘taxis plaques noires’ qu’ils exercent une activité légale ou non, il a signalé que le PLTO disposait d’autocollants à distribuer aux ‘taxis d’applications’ pour “montrer qu’ils sont des taxis légaux travaillant via des applications”.
“Le PLTO a fait faire des autocollants plus gros pour identifier clairement les ‘taxis d’applications’ légaux.” dit-il.
Article original : The Phuket News
https://www.thephuketnews.com/bolt-indriver-still-illegal-say-phuket-officials-87615.php