
Aucune action contre le chauffeur de taxi
PHUKET : Aucune action ne sera entreprise contre le chauffeur de taxi de Phuket qui s’était retrouvé au centre d’une tempête médiatique la semaine dernière après avoir fait payer une touriste thaïe B200 par kilomètre.
“Est ce le tarif normal. Je pensais être dans un taxi dans un pays étranger.” écrivait la femme sur les réseaux sociaux le 7 Décembre.
Sa publication était rapidement devenue virale et avait poussé le gouverneur de Phuket Narong Woonciew a demander une réponse des officiels des transports.
Praprai Sounkul, du Bureau des Transports de Phuket (PLTO), a indiqué aujourd’hui qu’une équipe avait été formée après la demande du gouverneur Narong Woonciew de mener une enquête sur cet incident.
Les officiers ont retrouvé le chauffeur le 8 Décembre près du centre commercial Limelight à Phuket Town, a expliqué M. Prapai.
Ce taxi a des “plaques vertes”, et donc n’utilise pas de compteur, a t il ajouté.
Selon les règles du Bureau des Transports, ces taxis sont des “taxis agréés”, pour lesquels seuls des prix maximums ont été fixés.
M. Prapai n’a pas souhaité communiquer l’identité du chauffeur, mais a signalé qu’il avait une soixantaine d’années.
“Les officiers lui ont demandé de se présenter au bureau des transports pour discuter de l’incident. Je me suis entretenu directement avec lui.” dit M. Prapai.
“Il a confirmé que le 7 Décembre vers 14h il avait été contacté par un chauffeur de moto taxi qui lui a indiqué que trois passagers de Krabi attendaient un taxi au centre commercial Limelight.
“Le tarif négocié était de B200 pour conduire les trois passagers (et leurs bagages) à un hôtel de Phuket Town, une distance d’environ un kilomètre." a expliqué M. Prapai.
“Il les a conduits à l'hôtel, a sorti les valises, puis est parti. Le conducteur a précisé qu’il n’y avait eu aucune dispute et qu’aucun gros mot n'avait été échangé." dit il.
Les officiers du PLTO ont contacté la passagère qui a publié la plainte devenue virale afin d’obtenir plus d’informations sur l’incident, a ajouté M. Prapai.
“Elle a dit qu’elle avait publié son message car elle avait jugé la course trop chère pour la distance parcourue.” dit M. Prapai.
“Elle a convenu avoir publié son message sous le coup de l’émotion, sans vouloir faire honte au chauffeur et sans vouloir nuire à la réputation de Phuket.” a t il ajouté.
“Elle a aussi précisé n’avoir publié son message que sur sa page Facebook personnelle, sans la partager ailleurs. D’autres personnes l’ont partagée.” dit il.
“Aucune action ne sera entreprise contre le chauffeur. Le tarif a été négocié et accepté avant que la passagère n’entre dans le véhicule, et le tarif appliqué n’est pas illégal.” a confirmé M. Prapai.
Néanmoins, la publication en a énervé beaucoup quant aux prix très élevés pratiqués par les taxis de Phuket, souvent considérés comme des arnaques, et a rappelé la triste histoire des deux touristes australiens qui avaient déposé plainte auprès de la Police de Karon en Juillet 2019 après avoir dû payer à un van B3,000 pour se rendre de l’aéroport de Phuket à leur hôtel de Kata, à environ une cinquantaine de kilomètres.
S’exprimant devant la presse vendredi dernier, le chef du PLTO Banyat Kantha invitait les voyageurs à utiliser l’application mobile “Hello Phuket” pour se déplacer en taxis ou en transports en commun.
La Police Provinciale de Phuket a lancé l’application “Hello Phuket” en Août, en collaboration avec 300 taxis. Elle a été créée afin de normaliser les prix et proposer des services de transports publics sûrs à Phuket.
M. Banyat indiquait également que les prix des transports publics de Phuket devraient être moins chers pendant l’épidémie de COVID-19 après un accord de réduction de 20% des tarifs.
Article original : The Phuket News
https://www.thephuketnews.com/no-action-against-phuket-taxi-driver-over-fares-78327.php