Assurance COVID à B3 millions pour les visas O-A, davantage d’options pour les retraités
PHUKET : Des rapports de l’obligation pour les étrangers séjournant en Thaïlande avec un visa ‘Non-Immigrant O-A’ d’une assurance santé COVID à B3 millions ont créé énormément de confusion la semaine dernière, mais plusieurs des ‘recommandations’ approuvées en principe par le Cabinet pourraient offrir davantage d’options d’assurance santé pour les retraités souhaitant vivre dans le pays.
L’information de la nécessité d’une assurance santé COVID à B3 millions s’est rapidement propagée, avec différents rapports indiquant différentes conditions.
La confusion était telle que l’agence d’information gouvernementale National News Bureau of Thailand (NNT) a retiré son article de son principal site d’information.
Selon les minutes officielles de la réunion du Cabinet du 15 Juin, le Cabinet a été très clair sur le fait que le problème de l’obligation pour les retraités séjournant en Thaïlande d’avoir une assurance santé couvrant une infection COVID avait été soulevé par le Ministère de la Santé Publique (MoPH).
Le ministère a fait remarquer que les conditions actuelles d’assurance pour les étrangers avec des visas Non-Immigrant O-A étaient insuffisantes.
Les visas Non-Immigrant O-A sont proposés pour attirer les personnes retraitées qui veulent vivre en Thaïlande.
Le Ministère des Affaires Étrangères (MFA) décrit le visa comme “Ce type de visa peut être délivré aux demandeurs âgés de 50 ans et plus qui souhaitent vivre en Thaïlande pour une période n’excédant pas un an, et qui n’ont pas l’intention de travailler. Les détenteurs de ce type de visa sont autorisés à séjourner en Thaïlande pendant un an. L’emploi est strictement prohibé.”
Le MFA insiste sur le fait que les demandeurs doivent être âgés de 50 ans ou plus.
Actuellement, les détenteurs de visas Non-Imm O-A doivent souscrire à une assurance santé thaïe couvrant au minimum B40,000 de frais médicaux externes et au minimum B400,000 de frais médicaux internes.
Le MoPH reconnaît que beaucoup d’étrangers vivant en Thaïlande sont à un âge qui rend le coût de cette assurance trop élevé. Certains n’ont pas pu être assurés du tout, poussant le gouvernement à lancer un projet pour que ces étrangers puissent s’assurer auprès d’un assureur confirmé via le site longstay.tgia.org.
Mais, le problème des étrangers ne pouvant payer cette assurance, ou ne pouvant pas se faire assurer persiste, obligeant le MoPH à renouveler les recommandations de couverture de l’assurance pour les étrangers vivant en Thaïlande avec des visas Non-Imm O-A, indique les minutes du Cabinet.
Le Cabinet a spécifiquement reconnu “qu’il y avait des problèmes dans la procédure de demande de visa pour souscrire à une assurance” de la manière suivante:
1.1 Les étrangers de plus de 70 ans ne peuvent pas souscrire à une assurance en Thaïlande. De cette manière, ils ne peuvent pas demander d’extension.
1.2 Des formulaires de souscription d’assurance à l’étranger différents du système d’assurance bénéfice/risque de plusieurs fonds.
1.3 Le demandeur d’un renouvellement de visa (extension) souhaite une assurance médicale étrangère.
“Par le passé, le MoPH à délivré des certificats d’assurance santé à quatre étrangers pour qu’ils puissent déposer une demande d’extension de visa car on refusait de les assurer en Thaïlande, et donc leur visa ne pouvait pas être renouvelé” indiquent les minutes du Cabinet.
Les nouvelles recommandations proposées, maintenant approuvées en principe par le Cabinet, demandent que seuls ceux qui demandent un visa Non-Imm O-A pour la première fois doivent souscrire à une assurance santé couvrant au minimum B3 millions et couvrant les dépenses médicales en cas de COVID.
Important, l’Association des Assurances Générales Thaïes (TGIA), qui gère pour le gouvernement le site longstay.tgia.org, oriente les visiteurs vers sa page d’accueil, qui indique très clairement “Cette politique d’assurance COVID-19, et sa reconduite, n’est une condition que pour les voyageurs à destination de la Thaïlande. Elle ne concerne pas les étrangers vivant déjà en Thaïlande.”
La deuxième recommandation approuvée en principe par le Cabinet est que ceux qui demandent à vivre en Thaïlande avec un visa O-A puissent souscrire à une assurance santé à l’étranger, ou soient couverts par un programme de leur gouvernement.
Une telle couverture santé devrait être vérifiée par une agence gouvernementale, par exemple via les ambassades étrangères en Thaïlande, ou par le demandeur en présentant les documents nécessaires à l’ambassade thaïe lors de sa demande de visa.
Toutefois, les minutes du Cabinet ne sont pas précises pour différencier si ces recommandations s’appliqueraient uniquement aux demandeurs de visas O-A pour la première fois, ou si elles s’appliqueraient aussi aux étrangers vivant déjà en Thaïlande avec un visa O-A visa.
La troisième recommandation, qui pourrait concerner beaucoup de retraités étrangers vivant en Thaïlande, est d’autoriser les demandeurs qui se sont vu refuser une assurance santé à présenter des preuves de dépôts, de sûreté, ou d’autres assurances, d’un montant total d’un minimum de B3 millions.
Les minutes expliquent “Dans le cas d’un personne qui présente un risque qui ferait que les assurances refuseraient de l’assurer, en tout ou partie, des documents complémentaires seront demandé, par exemple : Une lettre de refus d’assurance; Sureté/dépots/autres assurances santé couvrant au minimum B3,000,000 selon les critères du Bureau de l’Immigration.”
Les minutes du Cabinet précisent bien que ces recommandations ont été acceptées en principe uniquement.
Mais le Cabinet a officiellement chargé le Bureau de l’Immigration de réviser son ordre stipulant les conditions obligatoires d’assurance.
Tout changement dans les conditions obligatoires d’assurance ne prendra pas effet tant que le Bureau de l’Immigration ne modifiera pas ses propres règles sur la question.
Article original : The Phuket News
https://www.thephuketnews.com/b3mn-covid-insurance-for-o-a-visa-applicants-may-broaden-options-for-retirees-80457.php