
Un commando massacre une famille de Krabi façon exécution
KRABI : La police traque sept suspects impliqués dans un macabre meurtre ou huit membres d’une famille du district d’Ao Luek, a Krabi, ont été assassinés facon execution par des hommes armés en tenue de camouflage, laissant trois autres personnes entre la vie et la mort.
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Les huit personnes décédées sont trois hommes et cinq femmes, signale la police, précisant que trois des cinq femmes sont des enfants.
Des hommes armés sont arrivés au domicile des victimes, situe Moo 1 dans le secteur administratif de Baan Klang, aux environs de 15h le 10 Juillet, les ont retenus dans la maison en attendant le retour du chef de village et chef de famille, Worrayut Sanglang, a 20h, démontre l'enquête de la police.
Le commando a quitté la maison vers 21h en prenant la voiture M. Worrayut, une Toyota Yaris. La voiture avec laquelle ils sont arrives a la maison des victimes a été identifiée par la suite, un Toyota Fortuner immatriculé a Songkhla, précise la police.
Ont été retrouvé mort sur place quatre adultes – deux hommes et deux femmes – et une fillette. La police les a identifies, Duangphon Sanglang, Suriya Sanglang, Sutthiphong Phrikdam, Anna Buttoeb et Phetdao Sanglang, âgée de 4 ans.
M. Worrayut et deux autres filles, Phraemaithong Sanglang, 13 ans et Gingthien Sanglang, 8 ans, ont ete prononces mort a l'hôpital où ils avaient été transportés après l'arrivée des officiels sur les lieux du crime, poursuit la police. Phetdao, Phraemaithong et Gingthien etaient les filles de M. Worrayut.
Le colonel Kritsana Pattanacharoen, porte parole adjoint de la police royale thaïe, a déclaré que le commando prétendait être des officiers de sécurité, disant devoir inspecter la maison car il y avait quelque chose d'illégal a l'intérieur.
Les enquêteurs ont regroupé des preuves, dont un enregistrement de vidéosurveillance, des empreintes et d’autres traces laissées sur place, dit il.
Une femme de 30 ans, qui a survécu a l’attaque car elle s’est évanouie quand un coup de feu a écorché son oreille, laissant les assaillants penser qu’elle était morte, est maintenant une témoin clé dans cette affaire, signale la police.
La police a egalement recueilli des échantillons ADN sur des boissons et de la nourriture apportés sur les lieux du crime par les suspects alors qu’ils patientent pour l'arrivée de M. Worrayut, précise une source proche du dossier.
Les assaillants ont négocié quelque chose avec M. Worrayut, mais l'échange semble ne pas s'être bien passé.
Il semblerait que ces négociations inabouties aient menées aux meurtres du chef de village et de toute sa famille, qui avait vu les visages des assaillants, indique cette même source.
Parmi les victimes deux ont ete blessees, Ranchida Phrikdam et Rayida Phrikdam.
Une source proche de la police provinciale de la Region 8 a signalé que les assaillants avaient aussi emporté le disque dur de l’ordinateur, auquel étaient reliées 10 caméras de vidéosurveillance installées dans la maison des victimes.
“L'équipe d'enquêteurs s’oriente vers un conflit personnel car les assassins se sont montres tres cruels. Ils ont passé des heures dans la maison a attendre sans se soucier si des voisins pourraient venir inopinément” précise la source.
“Ils auraient pu simplement organiser une embuscade en dehors de la maison de M. Worrayut mais ne l’ont pas fait. Ils voulaient négocier avec M. Worrayut et trouver quelque chose dans la maison avant de l’abattre”
Une autre source policière indique que les assaillants auraient planifier les meurtres car ils ont ramasse les douilles et emporte le disque dur de l’ordinateur dans le but de brouiller les pistes et d'empêcher la police de les retrouver.
Le chef de la police nationale le général Chakthip Chaijinda, qui s’est rendu a Krabi le 11 Juillet pour diriger l'enquête en personne, avait ordonné plus tôt dans la journée a une équipe de la division de lutte contre la criminalité de Krabi de collaborer avec la police locale sur cette affaire.
Le premier ministre adjoint et ministre de la défense Prawit Wongsuwon a emande a la population d’attendre les resultats de l’quete et de ne pas tirer de conclusions hâtives supposant que le commando seit des soldats simplement car il portaient des treillis de camouflage identiques a ceux de l'armée.
“Plusieurs affaires ont impliquées des soldats dernièrement” a indiqué le général Prawit.
“Parfois il s’agissait de conflits personnels … si c’est le cas, il serait erroné de dire que ce cas particulier concerne l'armée [avant que preuves en soient apportees].”
Le premier ministre Prayut Chan-o-cha attendait un rapport officiel de cette affaire.
La police enquête quatre mobiles possibles pour ce massacre : un conflit personnel avec un politicien local président d’une organisation administrative, un conflit lié a la construction d’une carrière, un conflit impliquant l'empiètement sur un terrain, et enfin le trafic de drogue, précise une autre source.
M. Worrayut avait également participé a l'éviction de huit villageois pour empiètement sur des terres ne leur appartenant pas.
Les enquêteurs ont aussi appris que M. Worrayut dirigeait un groupe de protestation contre un enseignant qui avait eu un comportement inapproprié, le forçant a quitter la communau, signale cette dernière source.
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Article original ; Bangkok Post / The Phuket News