
Opinion : On ne peut pas tolérer ça
PHUKET : Parmi toutes les informations de la semaine, la plus inattendue était celle de l’arrestation de quatre personnes pour trafic d’être humains et exploitation de mineurs qui forçaient des enfants a vendre de l’eau de coco dans les établissements de nuit.
Ce n’était pas inattendu parce que personne n’en entend parler. Tout le monde le sait; voir une ‘pauvre petite fille’ vendre des roses tard le soir dans un bar ou un restaurant est malheureusement l’une des choses les plus déprimantes que l’on voit à Phuket. Et les touristes le voient.
C’était inattendu car aucun officiel de l’il n’avait jamais publiquement réalisé une telle arrestation. Et cette action isolée pose des questions.
Pire, le gang opérait depuis le district de Muang, même pas depuis Patong, où ont les voit tous les soir – et om les touristes sont placés devant le dilemme de leur donner de l’argent pour ne pas qu’ils se fassent battre en rentrant la bourse vide, ou de les renvoyer en espérant que leurs exploiteurs comprennent qu’il n’y a pas d’argent à gagner comme ça.
La conférence de presse annonçant l’arrestation a été tenue au poste de police de Patong pour lancer un message. Il est impossible aux officiers qui ont fait des rondes dans les sites touristiques de l'île de dire qu’ils n’ont pas vu d’enfant tard le soir dans des bars et des restaurants.
Comme l’a expliqué la semaine dernière le général Jaruwat Waisaya, commandant du Bureau des Affaires Judiciaires de Médiation de la Police Royale Thaïe,, Bangkok sait mieux. Des officiers de la capitale ont été dépêchés pour enquêter. La police locale est laissée de côté. Si c’est ce qu’il faut, très bien.
Bizarrement, le général Jaruwat a également fait remarquer que le premier ministre Prayut Chan-o-cha et le premier ministre adjoint Prawit Wongsuwan s’intéressaient beaucoup à l’affaire.
Article original : The Phuket News