
Les réseaux de vapotage appellent les autorités thaïes à repenser les lois sur la cigarette électronique
THAÏLANDE : Après que les autorités thaïes auraient demandé B40,000 à une française arrêtée en possession d’une cigarette électronique, les vapoteurs appellent le gouvernement thaï a rapidement trouver une solution appropriée pour réguler l’utilisation des cigarettes électroniques et clarifier les lois existantes afin de protéger l’image du pays auprès des touristes.
Les vapoteurs ont également indiqué prévoir de soumettre des suggestions au premier ministre Prayut Chan-o-cha. Ils disent que les lois actuelles sont peu claires et pas bien comprises par les voyageurs qui viennent en vacances dans le Royaume.
Ces suggestions sont une réponse à une nouvelle parue dans le média français Var-matin, qui rapportait que des officiels thaïs avaient demandé un pot de vin de B40,000 à une française pour la libérer alors qu’elle avait été arrêtée en possession d’une cigarette électronique.
La jeune femme de 31 ans était en vacances à Phuket en janvier. Elle a été autorisée à rentrer chez elle le mois dernier et a partagé son expérience avec le média français.
“Cette nouvelle nuit à l’image du pays. C’est le résultat de l’interdiction des cigarettes électroniques qui provoque la confusion dans l’application de la loi” dit Maris Karanyawat, représentant du groupe End Cigarette Smoke Thailand.
Il déclare que le réseaux des vapoteur souhaite que le Département du Commerce Extérieur du Ministère du COmmerce établisse rapidement des règles appropriées pour remplacer l’interdiction des cigarettes électroniques.
En 2014 la Thaïlande interdisait l’importation, la vente et tous les services liés aux cigarettes électroniques, les contrevenants risquant une peine basée sur une note du Ministère du Commerce et sur les ordres du COmité de Protection des Consommateurs.
Un groupe de travail du ministère a demandé en fin d’année dernière au Centre de Contrôle et de Recherche sur le Tabac (TRC) de conduire une étude sur les barrières légales qui affectaient l’application de cette interdiction.
“Nous pensons que le TRC n’est pas l’agence la plus adéquate pour réaliser cette étude car elle n’est pas partiale et pourrait mener à des résultats soit incompréhensibles soit injustes” dit Maris.
Il a indiqué avoir adressé au Ministère un courrier demandant qu’une agence plus neutre réalise cette étude sur les avantages et les inconvénients de la cigarettes électronique.
“Si rien n’est fait, nous adressons notre courrier au premier ministre Prayu” dit il.
Depuis, un voyagiste anglais invite ses clients à ne pas vapoter en Thaïlande sous peine de risquer 10 ans de prison.
Pat Waterton, directrice de Langley Travel, dit qu’elle n’était pas au courant de cette interdiction et l’a appris quand son neveu a été forcé de payer £125 (B5,250) d‘amende immédiate’ après avoir été menacé de prison pour possession d’une cigarette électronique à Bangkok.
Mme Waterton déclare “Si je vends la Thaïlande comme destination je vais systématiquement le mentionner maintenant. Tous les agents devraient. La Thaïlande est très populaire et nous devons nous assurer de dire à nos clients toutes les informations qui pourraient ruiner leurs vacances.”
Source : The Nation
Article original : The Thaiger & The Nation