PHUKET : Les entrepreneurs de Phuket ont confirmé publiquement que plusieurs d’entre eux devaient payer des pots de vin a des policiers locaux et a des officiels d’autres services du gouvernement, afin de pouvoir travailler sereinement.

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Cette confirmation tombe après un séminaire intitulé “La police reçoit des pots de vin: un désastre pour le pays et pour ses habitants” organisé par un réseau citoyen pour une réforme de la police, rapporte Thai PBS.

Le séminaire a été organisé après les transfert ou les enquêtes concernant des dizaines de policiers de Phuket, dont trois de l’immigration de Phuket, pour des motifs que la police royale thaïe doit encore révéler ou pour des crimes de racket et de pots de vin de près de B100 millions par mois.

Récemment, le chef de la police de Patong le colonel Tassanai Orarigdech a été muté a Bangkok.

Ce transfert survient après celui de son prédécesseur l’ancien chef de la police de Patong le colonel Chaiwat Uikam et son adjoint le lieutenant colonel Somsak Thongkleng, tous deux transférés a Surat Thani pendant l'enquête sur des pots de vin versés par des dirigeants d'établissements de divertissement de Patong.

Les entrepreneurs participant au séminaire ont confirmé l’existence de cette pratique, signale Thai PBS.

“Un entrepreneur présent a indiqué qu’il y avait trois genre d’entreprises qui doivent payer des pots de vin a la police. Les établissements de divertissement, les entreprises qui emploient des migrants et les entreprises qui sont impliquées dans la contrebande” précise le site du média.

“Ceux qui profitent de cet argent sont les policiers locaux et les officiels d’autres service gouvernementaux de Phuket…

Un entrepreneur indique que depuis que l'extorsion permet d’acheter des promotion, les demandes de pots de vin sont plus nombreuses” indique le rapport.

Les allégations de versements de pots de vin afin d’acheter des promotions avaient déja été révélées lors de l’enquete au sein de la police de la Region 8, basée au nord de l'île, en Août, au cours de laquelle trois officiers – un policier senior, un lieutenant colonel et un major – étaient impliqués dans une affaire d’achat de poste.

Mais, malgré les déclarations de l’inspecteur général de la police royale thaie Panya Mamen assurant que tout coupable sera poursuivi en justice, ce n’a pas été le cas de ces trois officiers, aucune charge n’a été retenue.

Le colonel de police Wirut Sirisawasdibut, conseiller auprès du sous comité de réforme de la police, a admis que les pots de vin existent sous diverses formes. Il appelle toute personne disposant d’informations a les rendre publiques, termine Thai PBS.

Article original : Premkamon Ketsara / The Phuket News