Des requins léopard reviennent au site de plongée ‘East of Eden’ des îles Similan
PHUKET : Une inspection du Parc National Maritime des Îles Similan, au nord de Phuket, a permis de confirmer la bonne régénération de l’environnement maritime des sites de plongée populaire de l’archipel.
Tourisme, Mer, Environnement, Ressources Naturelles, Animaux,
L’inspection du parc, terrestre et sous marine, a été réalisée du 13 au 15 Décembre par des officiers du Centre Opérationnel 2 des Parcs Nationaux de Phuket.
L'inspection sous marine a été menée par des plongeur thaïs et étrangers, précisent les officiers sur leur page Facebook.
Il est à signaler que l’environnement sous marin de l'île Similan N°7 – aussi appelée “East of Eden” – se régénère tellement bien que deux requins léopard sont revenus dans le secteur.
“Les requins léopard ont nagé près des plongeurs qui inspectaient les récifs. La vie sous marine et les coraux se régénèrent ‘d’eux même’” ont indiqué les officiers.
Phongtheera Buapet, conférencier auprès de la Faculté de Technologie et d’Environnement de l’Université Prince of Songkla à Phuket, et qui participait à l’inspection, a déclaré à The Phuket News “La découverte d’animaux marins comme les requins léopard est rare dans les Similans. Cela signifie que l’environnement s’améliore beaucoup.”
M. Phongtheera a donné ce crédit au Département des Parcs Nationaux et de la Protection de la Faune et de la Flore (DNP) qui a introduit des quotas limitant le nombre de touristes autorisés à pénétrer dans le parc, selon principale raison du retour des espèces marines dans les Similans.
Le DNP a introduit ces quotas en Octobre dernier, limitant le nombre total de visiteurs dans le parc à 3,850 par jour, et 525 plongeurs quotidien.
Avant ces quotas, le parc accueillait près de 7,000 visiteurs journaliers. L’an dernier, 912,000 touristes ont visité le parc.
Le DNP reste sur ses position et a rejeté la demande des compagnies de tourisme qui souhaitaient décaler la mise en place de ces quotas après la fin de la saison touristique qui vient de commencer.
“Le système de quota fonctionne car beaucoup moins de personnes impactent l’écosystème marin, ce qui lui permet de se régénérer” explique M. Phongtheera.
“C’est impressionnant de voir les coraux, les poissons et les autres espèces aquatiques se réapproprier le parc” a t il ajouté.
Article original : Tanyaluk Sakoot / The Phuket News