Avis urgent aux tatoueurs de Patong
PHUKET : La municipalité de Patong a publié un avis destiné aux tatoueurs de Patong leur demandant d’appliquer scrupuleusement les normes sanitaires.
L’avis précise que ”De nombreux médias ont signalé que quatre personnes étaient décédées suites à des infections contractées dans un salon de tatouage de Bangkok. L’enquête est en cours”
“Pour la protection sanitaire des clients des salons de tatouage, la municipalité de Patong demande aux tatoueurs de respecter les instructions suivantes”
“1. Les tatoueurs doivent nettoyer et stériliser leur équipement. Les équipements ne doivent être utilisés qu’une seule fois”
“2. Toujours nettoyer le salon avec des produits stériles.
“3. Les aiguilles, les encres, les cotons et les gants doivent être à usage unique (il ne faut pas les réutiliser). Ces équipements doivent être jetés dans une poubelle pour produits infectieux et envoyés auprès de la division de la santé pour destruction”
“4. Les tatoueurs doivent demander à leurs clients leurs antécédents médicaux. Les diabétiques et les hémophiles ne peuvent pas être tatoués”
“5. Les tatoueurs doivent conseiller leurs clients sur la manière d’éviter les infections, par exemple leur dire de ne pas aller se baigner pendant un certain temps”
Après le signalement de la mort de quatre amies, infectées par le virus du Sida en mars dernier après avoir été tatouées ensembles sur le marché Klong Lot près du Grand Palais, le gouverneur de Bangkok le général de police Aswin Kwanmuang a demandé aux officiels et aux services concernés d’inspecter les salons de tatouage installés sur les marchés.
Aswin s’est exprimé lundi alors que les officiels du Département de la Santé de l’Administration de la Métropole de Bangkok (BMA) et du Bureau de District de Phra Nakhon ont inspecté les stands de tatouage attachés à des scooters et constaté qu’ils ne respectaient pas les normes d'hygiène.
Le père de l’une des victimes, Som, âgée de 22 ans, avait auparavant déclaré aux journalistes penser que sa fille avait contracté le VIH par une aiguille d’un tatoueur. Cependant son histoire est sujette à controverse car le certificat de décès qu’il a présenté indiquait que sa fille était séropositive depuis plus d’un an.
Le propriétaire du salon de tatouage, Somchai Ariya, a insisté sur le fait qu’il utilisait une nouvelle aiguille, propre, pour chaque nouveau client. Il a admis être le tatoueur des quatre jeunes femmes mais a aussi indiqué ne jamais avoir eu le moindre problème avec un client en plus de 10 ans.
Article original : The Thaiger & The Nation